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Full text of "Le franco-albertain (1969-07-16)"

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EDMONTON, Alberta 


NOUVEAU CHEVALIER - Lundi dernier 14 juillet, Fête nationale de la France, M. le Consul de 
France À Edmonton Marcel Ollivier remettait au RP. Maurice Métayer, o.m.i, ses insignes de 
Chevalier de l'Ordre National du Mérite, Cette décoration est la seconde plus importante décernée 


cette langue et traduites en français. 


La fièvre du Klondike 
s'empare d’Edmonton 


À camptér de demain, jeudi, 
Edmonton prendra un nouveau 
visage, celui de ses ‘Journées 
annuelles du Kiondike’',  Plu- 
sieurs des rues de la ville de- 
viendront autant de pistes de 
danse, plusieurs établissements 
commerciaux auront retrouvé u- 
ne devanture qui leur était fa- 
milière au début du siècle et, 
par milliers, les citoyens de la 
ville se rendront au travail ou, 
simplement, se promèneront 
dans les rues vêtys de costumes 
d'époque, Et la fête durera ainsi 
jusqu'au 26, | 
Pour vous aider À mieux cé- 
lébrer ou À mieux vous situer 
dans tout ce qui se déroulera, 
nous vous présentons un bref 
résumé des activités. 

Et d'abord au Terrain de l'Ex- 
position: . 

Les portes s'ouvriront tous les 
jours, sauf vendredi, &8h, le ma- 


tin. Les manâges ouyriront à 10 


heures ie matin sauf demain, a- 
lors qu'ils n'ouvriront qu'à midi, 


À 
Ë 
Ë 
« 
$ 
c| 
; 


Enregistrement no 1581 


après le défilé traditionnel, Les 
courses débuteront au Parc 
Northlands à 9h, tous les jours, et 
11 y aura spectacle tous ies soirs 
À 9h, suivi d'un feu d'artifice, 


Evidemment, {1 y a aussi tou. 
tes les autres attractions que 


l'on trouve au Terrain de l'Ex- 


position, Mentionnons entre au- 
tres le Silver SUpper Saloon, la 
section Wlts's Somethin* Else, 
le Village du Klondike, la mine 
Chilkoot, les tirages quotidiens 
(automobite, appareils de tv., 
etc.) 


Ailleurs dans la ville, men- 
tionnons les spectacles continus 
offerts À tous ceux qui partiront 
ou arriveront À l'aéroport inter- 
uational, les spectacles quoti- 
diens présentés dans les grands 
centres d'achats (Bonnie Doon, 
Meadowlark, Centennial Village, 
Capilano, Northgate), le mélo- 
drame “Deadwood Dick! présen- 
té au Citadel, les kiosques am- 
bulants, les fanfares qui défile- 
ront quotidiennement dans les 


rues, etc, 


À ne pas oublier, en particu- 
Lier, la ‘’Promenade!! du diman- 


che 20, les courses sur la rl- 
.vière North Saskatchewan, et le 


B-B-Q texan, 


Enfin, pour vous aider à mieux 
vous aituer sur le Terrain de 
l'Exposition, nous publions dans 
une autre page une carte indica- 
tive de l'endroit, : 


Vous voilà maintenant prêts... 
amusez-vous bien! 


4 


C'est dans l'église paroissia- 
le St-Dominique à Cold Lake, 
Alberta, que Son Exc, Mgr Lau- 
rent Morin, évêque de Prince 


Albert, a imposé les mains à 


Gérard Bourbeau pour lui con- 
férer l'ordination sacerdotale, 
Une centaine de parents, amis, 
prêtres, religieux et religieuses 
ont pu apprécier la belle simpli- 
cité du nouveau rituel des or- 
dinations, « ‘ 

La mère, les frères et soeurs 
du nouvel ordonné étaient tous 
présents, sauf Jeannine, pour re- 
cevoir la communion et la pre- 
mière bénédiction de Gérard, 
Parmi les concélébrants, on 
remarquait M. l'abbé Hébert, 
oncle du 1: uvel ordonné, venu 
du Québec pour la circonstance, 

Après la cérémonie tous é- 


Mercredi le 16 juillet 1969 


Suite aux incidents de Thérien.. 


_ Lancement d’une 
souscription publique 


L'on se souviendra sans dou- 
te des incidents survenus à Thé- 
rien au début de juin dernier a- 
lors que les parents francophones 
de l'endroit, dans un geste soli- 
daire et spontané de protesta- 
tion À l'endroit du principal de 
l'école locale, avaient ni plus 
ni moins empêché ce dernier 
de pénétrer à l'école, 

Le principal avait refusé aux 


‘ enfants de l'école de Thérien 


la permission - sinon le droit - 
de subir en toute quiétude l'exa- 
men annuel de français de l'A, 
E,B.A, ou, si l'on préfère, le 
“Concours de français de l'A, 
c.F,.A,!, C'était la goutte 
d'eau qui fit renverser la coupe 
déjà pleine d'amertume des pa- 
rents qui avaient déjà plusieurs 
autres griefs à l'endroit du prin- 
cipal, un M, Lummerding, 

Les parents lui interdirent 
donc l'accès À l'école et gagnè- 


rent finalement leur point puis- 


que le principal fut rappelé à 
Bonnyville et subséquemmment 
transféré à une autre école, dans 
une autre localité de la Division 


” scolaire, 


PROCES - 

Mais les choses n'en sont pas 
tout à fait restées IA Au cours 
du blocus des parents, certains 
ont peut-être fait preuve de trop 
d'enthousiasme et de spontanéi- 
té... et des poursuites légales 
ont été intentées contre eux, Ils 
sont deux À être accusés de voies 
de fait sur la personne du prin- 


‘Ordination sacerdotale de 
M. l’obbé Gérard Bourbeau 


taient invités À partager un re- 
pas fraternel  la cafétéria de l'é- 


_cole, gracieusement préparé par 


les dames de la paroisse St-Do- 
minique, À la fin du repas, M, 
l'abbé Fernand Croteau, curé, 
l'hôte de la fête, souhaita la 
bienvenue au nouveau prêtre na- 
tif de la paroisse, À sa famille, 
aux prêtres et religieuses et a- 
mis présents. 

M, Jacques Baril, beau-frère 
de Gérard, invita M, le Juge J, 
M, Déchêne À présenter un toast 
au nouvel élu, ce qu'il fit avec 
l'éloquence qu'on lui connaît en 
rappelant le long trajet suivi par 
Gérard pour en arriver au ser- 
vice du Selgneur comme prêtre 
de son Eglise. Avec finesse, M, 
le Juge, rappela l'influence de la 


(suite À la page 16) 


: L'Angleterre s’alarme 


du nombre croissant des avortements 


LONDRES - Les membres de la "British Medical Association! 
ont lancé un cri d'alarme contre l'augmentation{inquiétante du nom- 
bre d'avortements pratiqués en Grande-Bretagne, 


ls ont demandé, au cours de leur conférence annuelle, l'ouver- 
ture d'une éñquête sur la manière dont la loi autorisant l'avorte- 
ment, sous certaines conditions, est appliquée, Cette loi, entrée 
en vigueur en avril 1968 autorise l'interruption de la grossesse : 
lorsque celle-ci comporte un risque pour la santé physique ou mo- 
: rale de la mèêre, de. l'enfant À naftre ou des autres enfants de la 
même famille, : Depuis juin 1968, près de 24,000 avortements 
ont été pratiqués en Grande-Bretagne. De très nombreusès 6. 


. trangères vignnent en Angleterre pour profiter de cette loi, Une 


étrangère ne corinaissant aucune adresse en Angleterre, affir- 
me le ‘’Dajly Express'!, n'à qu'à débarquer À l'aéroport de Lon- 
dres et demander À un chauffeur de taxi qui saura tout de suite 


où la conduire, 


cipal et leur procès doit avoir 
lieu dans quelques jours. 
Personne - lesintéressts eux- 
mêmes les premiers - ne tavori- 
se la violence et l'on ne peut que 
déplorer ce qui est arrivé, . Mais 
dans le contexte que l'on sait, 
il est assez facile de compren- 
dre leur geste, 
C'est précisément ce qu'ont 
pensé quelques citoyens de Thé- 
rien qui se sont mis ensemble 
pour former un Comité qui a 
mission de lancer une souscrip- 
tion publique pour venir en aide 
aux deux personnes poursuivies, 


SOUSCRIPTION - . 

L'on a demandé l'aide du lran- 
co-albertain et nous avons ac- 
cepté de les aider dans la me- 
sure du possible... en transmet- 
tant leur appel à tous nos lec- 
teurs et en acceptant de rece- 
voir pour eux les dons qui se- 
ront envoyés, 


Précisons immédiaternent 
deux choses: ce faisant nous vou- 
lons rendre service, comme c'est 
notre devoir, pensons-nous, de le 
faire à l'endroit des nôtres; nous 
endossons totalement l'initiative 
du Comité des citoyens de Thé- 
rien, mais pas pour autant l'u- 
sage de la violence qui l'a fait 


naître, 


Quant À l'Association Cana- 
dienne-française, il est bien é- 
vident ‘que ce n'est pas son rôle 
de s'engager dans pareille {nit{a- 
tive et cela, les responsables du 
Comité de souscription l'ont bien 
compris en s'organisant eux-mê- 
mes, Reste que les A,C,F,A, 
régionales peuvent, si elles le 
désirent, participer à la sous- 
cription, Et nous avons appris, 
officieusement, que deux d'en- 
tre elles avaient déjA accepté 
de poser ce geste de sympathie 
À l'endroit de leurs compatrio- 
tes de Thérien en faisant un don 
au Comité, 


Mais 51 la souscription publi- 
que que nous lançons aujourd'hui 
en colläboration avec le Comité 
des citoyens de Thérlen doit être 
un succès, c'est d'abord et avant 
tout de nos lecteurs qu'il en dé- 
pendra. 


Des gens ont posé un geste 
peut-être discutable, mais cer- 
tainement compréhensible dans 
les circonstances. Comme ges- 
te personnel de solidarité cana- 
dienne-française, nous vous de- 
mandons aujourd'hui de leur ve- 
nir en aide, 


A vous de juger, À vous d'agir, 


Nous recevrons vos dons au . 


Comité dès maintenant et, autant 
que possible au plus tard le 31 
juillet prochain, Prière de fai- 
re votre chèque ou mandat-pos- 
te (autant que possible pas d'ar- 
gent ‘’liquide!") aux soins du 
Franco-albertain Veuillez nous 
faire parvenir votre enveloppe 
comme suit: 


Le Franco-albertain, 
10010 - 109e rue, 


Edmonton 14, Alberta, : : 


et dans un coin de l'enve- 


loppe inscrire ‘Fonds de Thé- 
rien!,. Nous vous tiendrons au 
courant des résultats à compter 
de la semaine prochaine, | 


16 juillet 1969 


2: | LL LE FRANCO-ALBERTAIN 
a ——— 
Quatre prix prestigieux pour l'ONF | 


t’To See Or Not To See!!, un 
film. de l'Office national du film 
réalisé par l'artiste tchèque Bre- 
tislav Pojar, et récemment tra- 
duit en français sous le titre de 
‘'Psychocratie®, a gagné le 6 
juillet dernier la statuette "Ours 
d'Or? attribuée au meilleur court 
métrage, au Festival interna- 
tional du film de Berlin, 


I s'agit du quatrième prix 
important remporté ces jours- 
ci par des films de l'ONF dans 
des festivals majeurs à travers 
le monde, 

En fln de juin, le Festival du: 
film de Melbourne en Australie 
a donné son “Grand Prix! à 
‘Pas de Deux!*’, le dernier film, 
de réputation internationale, de 
Norman McLaren, Le Festival 
de Melbourne a également offert 
un prix spécial À ‘Flowers On 
À One-Way Street, de Robin 
Spry. 

Le Festival international du 
court métrage de Cracovie, en 
Pologne, le plus important au 
monde dans le domaine du court 
métrage, a décerné le ‘Award 
of Science and Art Films Com- 
miteet! À “’Walking'*, film d'a- 
nimation d'une durée de cinqmi- 
nutes, de Ryan Larkin, qui jette 
un regard original sur les diffé- 
rentes façons de marcher. 

Bretislav Pojar, cinéaste d'a- 
nimation tchèque bien connu, a 
réalisé To See Or Not To See!! 
pour l'Office national du film au 
cours d'un stage en 1967, Ce 
film de 15 minutes entend dé- 
montrer qu'on peut regarder en 
face ses pires frayeurs et les 
surmonter à la condition de met- 
tre les verres appropriés, qu'on 
appelle “’psycholorgnettes!!, 

Le scénario, le travail d'ani- 
mation et la réalisation généra- 
le sont de. Pojar, qui a égale- 
ment créé la trame sonore et é- 
crit la musique de ce film, ‘’To 
See Or Not To See!' confronte 
le spectateur avec ses craintes 
intimes, et, recourant à une pai- 
re de verres réducteurs fournis 
par un psychiatre complaisant, 
aide à situer la vie dans une 


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“juste perspective, Grâce au 
charme agissant de Pojar, lespi- 
res calamités sont ramenées À 
des proportions insignifiantes, 

“Pas de Deux'!, de McLaren, 
a recueilli des prix presque par - 
tout où il y a eu des festivals, 
le dernier en date étant le 
“tBritish Film Awards! où il a 
été déclaré ‘meilleur film d'a- 
nimation!", Il a reçu de vifs é- 
loges au Festival de Cannes et 
il s'est également distingué à 
Chicago, Buenos Aires, Locar- 
no, Phnom Penh (Cambodge), et 
Toronto, 


Ce film de 14 minutes, qui 
met en vedette les célèbres dan- 
seurs de ballet Margaret et Vin- 
cent Warren, des ‘Grands Bal- 
lets Canadiens'!!, révèle un nou- 
vel aspect de la technique ciné- 
matographique de McLaren avec 
l'introduction de l'image multi- 
ple, effet d'un procédé optique 
complexe, 

“Flowers On À One-Way 
Street!', déclaré en mai mell- 
leur film documentaire social à 
l' ‘American Film Festival", 
a soulevé beaucoup de commen- 
taires pour le tableau qu'il tra- 
ce d'une confrontation entre les 
t'Hippies!' de Yorkville et les au- 
torités municipales de Toronto, 
lors de sa grande première à la 
télévision canadienne l'été der- 
nier, 

‘'Walking”' met en relief la 
tournure que les gens donnent 
À leur façon de marcher et, 
d'une certaine manière, le plai- 
sir qu'ils retirent des mouve- 
ments de leurs pieds, Dessi- 
né par le jeune «artiste Ryan 
Larkin, ce film emploie diver- 
ses techniques - dessin À la li- 
gne, lavis - pour capter et re- 
produire les mouvements des 
gens que l'auteur a remarqué 
dans la rue, cie eee 


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PICTOU, N.E, - Une Canadien- 
ne de la Nouvelle-Ecosse porte 
une bague d'un style différent 
et que les joäilliers n'offrent 
sûrement pas au comptoir, 


La bague de Mme Charles 
Landry, de Pictou, comporte 17 
pierres, deux grenats, deux amé- 
thystes, une pierre sanguine, une 
émeraude, une perle, trois rubis, 
deux sardoines, un saphir, deux 
topazes et deux turquoises, 


Le bijou, cadeau de son mari, 
représente la plerre de naissan- 
ce de chacun de ses enfants au 
nombre de 17, qui sont venus au 
monde À des mois différents, 
sauf en avril et encctobre, C'est 
pourquoi la bague n'est pas ser- 
tie, entre autres pierres, d'un 
diamant ou d'une opale, 


Six de ses enfants sont main. 
tenant mariés, mais il en reste 
11 À la maison, de sorte que 
Mme Landry n'a pas que la ba- 
gue pour se rappeler qu'elle a 

, une nombreuse famille, 


VIA 69 
en marche 


Le groupe de jeunes qui parti- 
cipent au Voyage Interprovincial 
Albertain sont partis d'Edmon- 
ton lundi dernier, Pour mieux 
vous renseigner au sujet de leurs 
activités nous vous donnons un 
sommaire de l'emploi de leur 


temps au cours des prochaines . 


semaines, 

Du 17 au 21 ils seront à Mont- 
réal; le 21 À Québec après être 
passés par St-Hyacinthe; le 25 
ils se rendront À Lévis, le 26 à 
Ste-Anne de Beaupré, ie 28 à 


Rivière - du - Loup -après -s'être 


arrêtés À St-Jean-Port-Joly, Le 


29 ils seront À Ste-Anne-des- 


Monts, le 30 À Gaspé, le 31 à 


Percé. Le ler août ils seront : 


revenus vers Rimouski puis re- 
partiront le 2 pour Chicoutimi 
jusqu'au 6 alors qu'ils revien- 
dront à Montréal en passant par 
La Tuque, Shawinigan, Grand- 
Mère, Trois-Rivières, etc, Ils 
demeureront à Montréal le 7, 
seront À Ottawa le 8 et À Hull 
jusqu'au 13 alors qu'ils repren- 
dront le train en direction d'Ed- 
monton où ils seront de retour 
le 15, 

Sans doute seront-1ls quelque 


peu fatigués à leur retour,,, mais . 


i1s auront eu le privilège de vi- 
vre une expérience enrichissante 
et unique, - 

Bon voyage À tous et chacun 
des participants de VIA 69! 


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Baisse de. 3.5 pour cent 
du revenu des cultivateurs 


Un relevé du Bureau fédéral 
de la statistique révèle que le 
revenu net des cultivateurs en 
1968 a connu une baisse sensi- 
ble de l'ordre de 8,5 pour cent 
par rapport À 1967. 

Au cours de l'an dernier, la 
partie des revenus des cultiva- 
teurs provenant de l'exploitation 
agricole ‘a été de $1,591,7 mil- 
ons, En 1967, ces revenus 
étdient de l'ordre de $1,649,2 
millions, Les revenus nets des 
cultivateurs en 1968 représen- 
tent 8,7 pour cent de moins que 


le chiffre de 1966 qui était de 


$1,742.5 millions, 

Les revenus de 1968 représen- 
tent ‘tout de même 6 pour cent 
de plus que la moyenne quinquen- 
nale de la période 1963-67, 

Dans son bulletin, le BFS ex. 
pliqie que cette estimation est 
‘la somme des recettes en es- 
pêces provenant de l'exploita- 
tion agricole des paiements sup- 
plémentaires et de la valeur du 


revenu en nature, moinsles frais 
d'exploitation et d'amortisse. 
ment, 

Les recettes nettes en espè. 
ce, le revenu en nature et les 
paiements supplémentaires ont 
été plus élevés en 1968 qu'en 
1967 mais il semble que cette 


. augmentation ait été largement 


annulée par les frais accrus 
d'exploitation et d'amortisse. 
ment | 

La baisse moyenne la moins 
élevée a été enregistrée au Nou- 
veau-Brunswick où la diminution 
de revenus par agriculteur est 
de $714. 

En Ontario, le revenu agri. 
cole net s'est légèrement accru 
passant de $386,824 millions à 
$416,399. Au Québec, une haus- 
se moins importante a égale. 
ment été enregistrée alors que 
les revenus des cultivateurs é- 
taient de $209,016 millions par 
rapport à $193,233 millions en 

987. 


singet* Bonny. 


.Ltaventure aura été de courte durée - et tragique - pour !‘l'astro- 
H1 était encore vivant à son retour sur terre mais on 


le trouva mort quelque douze heures plus tard, présumément des sui- 
tes de fatigue exhaustive, de l'apesanteur et de la température trop 


froide dans son habitacle spatial, 


Dag Hammarskijold, 


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_ Quelques témoignages. 


ex-socrétaire 
Nations-Unies : “Les Coopératives n’ont pas comme 
but de réaliser le plus de profits possible pour 
quelaues-uns mais de rendre le plus de service 
possible à la communauté toute entière.” 


John OC. Satterfield, président de l'Association des 
Avocats des Etats-Unis: “La coopération, n’est pas 
seulement un exemple de l'entreprise libre, c'est 
‘une barrière nécessaire à l’étatisation.”’ 


un message de votre 


bertain 
e la Coopération 


: Bur. 


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16 juillet 1969 


& 


Louis XII excellait À prépa- 
rer les oeufs de toutes sortes 
de façons: perdus, pochés au 
beurre noir, ou durs hachés a- 
vec du lard (une de ses inven- 
tions). 

Mme de Maintenon préparait 
notamment la côtelette parée 
persillée, enveloppée de papier 
blanc endutt de beurre et que l'on 
fait griller, La côtelette en 
papillote! 

Mme de Conti imagina le car- 
ré de mouton qui porte son nom, 

Louis VI inventa, pour la du 
Barry, une omelette aux pointes 
d'asperges, 

Louis XVI, comme son aïeul 
Louis XIV, avait un appétit que 
rien ne pouvait distraire: le soir 
même de lapremière audience de 
son procès, 1lmangea six côtelet.- 
tes, une volaille et des oeufs! 

CELELE 


ignorant que la seconde guerre 
mondiale avait pris fin, une poi- 
ghée de soldats japonais demeu- 
rèrent cachés (certains pendant 
16 ans) dans la forêt tropicale 
de l'fle de Guam, dans le Paci- 
fique, Ces hommes avaient fait 


voeu de ne jamais se rendre, 
CPETE] 


Les cinq moteurs principaux 
de la fusée Saturne V qui doit 
lancer, en juillet, les astrunau- 
tes américains À la conquête de 
la lune brûlent 3,740 galions de 
combustible À la seconde, C'est 
dix fois la consommation du petit 


avion de Lindbergh pendant tout : 


son vol transatlantique de 1927. 


VIENT DE PARAÎTRE 


J'AI MON VOYAGE! 


par Paul Villeneuve 


Pour clore la saison littéraire, 
les Editions du Jour lancent 
J'ai mon voyagel'' roman de 
Paul Villeneuve, 

Le héros de ce roman est un 
jeune homme de 27 ans qui, a- 
près deux années d'études uni- 
versitaires, se retrouve rond- 
de-cuir dans une succursale d'u- 
ne grande compagnie américai- 
ne, rue Dorchester %: Montréal, 
Ecoeuré de 8on travail, il quitte 
le bureau un soir, pour 5e ren- 
üre à Sept-Iles où il connaftune 
femme. 

Le roman se déroule durant 
ce voyage d'une dizaine d'heu- 
res que le jeune homme, dont on 
ignore le nom, entreprend dans 
sa vieille bagnole, Les souve- 
nirs, la réalité présente: et le 
rêve tiennent compagnie au nar- 
rateur., 


Par l'originalité .et la vivaci- 


té de son langage ce roman, où 
la. femme, le Québec et l'auto- 
mobile sont une véritable obses- 


sion, intéressera sûrement ceux 


pour qui le Québec n'escpas seu- 
lement une réalité abstraite mais 
un pays de déserts, de forêts, 
de lacs, de gratte-ciel, de chair, 
de haine et d'amour, 

Paul Villeneuve, né à Jonquiè- 
re en 1944, a gagné auprintemps 
1966 un deuxième prix au Con- 
cours de jeunes autaurs de Ra- 
dio-Canada, avec une pièce de 
théâtre intitulée ‘'Les Heures 
rouges", - 

MI'ai mon voyage" roman de 


Paul Villeneuve est en vente au 


prix de $2,50. 

Distributeur: L'Agence de Dis- 
tribution Populaire, 1130 est, 
- rue de la Gauchetière, Montréal, 


LE FRANCO-AUBERTAIN 


- n 


L'indépendance du Québec serait 
une catastrophe, selon Louis Saint-Laurent 


ST-PATRICE - L'ex-premier 
ministre du Canada, M, Louis 
St-Laurent, croit que l'existen- 
ce du pays serait inévitablement” 
compromise en moins de 10 ans, 
sdvenant l'indépendance du Qué- 

ec, 

‘Le Canada a besoin de Qué- 
bec!! a déclaré M, St-Laurent 
B un journaliste, À sa maison 
d'été de St-Patrice, près de Ri- 
vière-du-Loup, à 120 milles au 
nord-est de Québec, 

Il ne s'agissait pas d'une en- 
trevue en rêgle mais plutôt d'u- 
ne heure de réminiscences mê. 
lées d'opinions sur les problè- 
mes actuels, 

M. St-Laurent, qui est main- 
tenant âgé de 87 ans, est d'opi- 
nion que l'indépendance du Qué- 
bec serait une catastrophe na- 
tionale, . 

Il Èa fait remarquer que le 
Canada reste le pays leplus sus- 
ceptible d'être utile au. dévelop- 
pement et au maintien de la 
paix dans le monde. 

Au sujet de la guerre au Viet- 
nam, M. St-Laurent croit qu'on 
y sacrifie des milliers de vies 
inutilement. | 

Les Etats-Unis, a-t-il dit, ne 
s'y seraient jamais engagés si 
on en avait deviné l'issue, Tou- 
tefois, a-t-il dit, une fois lan- 
cés, les Etats-Unis ne pouvaient 
plus reculer, à moins d'aban- 
donner toute influence dans le 
monde, 

M. St-Laurent juge capitale 
l'importance de ONU, même 
st elle n'a pas donné tout ce 


qu'on attendait d'elle, 


Sans L'ONU, a-t-il noté, le 


‘ monde aurait connu une guerre 


nucléaire, 
Quant À L'OTAN, M. St-Lau- 
rent croit qu'elle a eu son im- 


portance stratégique au moment 
où elle a été créée, . 

Il est cependant nécessaire, 
a-t-il ajouté, que le Canada, 
pour des raisons d'ordre éco- 
nomiques réduise sa participa- 
tion militaire. au sein de cet or- 
ganisme. 


Série de cartes 
géographiques 


du Canada 


OTTAWA - Les Canadiens 
pourront admirer leur päys dans 
leur vivoir, moyennant $367.20, 
grâce À une série de cartes géo- 
graphiques À l'échelle de quatre 
milles au pouce, 


Ces 918 cartes imprimées en 
neuf couleurs peuvent être vô- 
tres moyennant 50 cents chacu- 
ne, avec rabais de 20 pour cent 
ti les commandes de plus de 

25, 


L'échelle de quatre milles au 
pouce permet de donner en dé- 
tails les- routes, cours d'eau, 
terrains boisés, régions urbai- 
nes et, dans Le Grand Nord, l'em- 
placement des villages primitifs, 
installations scientifiques sta- 
tions météorologiques, aéro- 
ports, postes de la gendarme- 
rie fédérale et de la compagnie 
de la baie d'Hudson. 


Le ministère prévoit que les 
cartes seront en grande deman-- 
de et a simplifié la vente en pu- 
bliant un index de 22 pouces sur 
30 qui comprend, d'un côté, une 


‘ grande carte du Canada donnant 


toutes les petites cartes et de 


Quelque chose de différent 


L'une des sections du Terrain 
de l'Exposition est réservée, cet- 
te année, À une organisation qui 
s'appelle ‘‘It's Somethin! Else'!, 
Les activités qui s'y déroule- 
ront sont surtout réservées aux 
jeunes; et parmi celles-ci, il y 
aura les 17 et 19 présentation 
du film “Christopher's Movie 
Matinee!",. qui est lui-même 
quelque chose de bien diffé- 
rent! 


était peut-être la plus grande 
réussite de l'Office National du 
Film, ou son plus grand échec; 
on l'a tout autant élevé aux nues 
comme on l'a baissé aux en- 
fers! , C'est donc - et c'est le 
moins. que l'on puisse dire - 
un film à controverse, du gen- 
re ‘‘underground'!, ou 

Le film a été dirigé et réa. 
lisé par Mort Ransen, qui se- 
ra jiui-même présent À Edmon- 
ton les 17 et 19 pour discuter 
de son film avec tous ceux qui 
seront intéressés À le faire, 
jeunes ou pas, 

En 1968, l'ONF, avait choi- 
si un groupe d'adolescents de 
Toronto et leur avait dit qu'on 
leur fournirait l'équipe et l'équi- 
pement nécessaires À la réali- 
sation d'un film, une chose qu'ils 
souhaitaient ardemment, Le film 


d'une heure et demie qui en est 


l'autre, une liste des cartes et 
un bon de commande, 


Chaque carte porte un numé- 
ro, une lettre et un nom, 


On peut en obtenir un index . 


du Bureau de distribution des 
cartes, département des rele- 


‘vés et de la cartographie, 615, 


rue Booth, Ottawa, 


Ca c'est la vraie viel.- Peu soucieuse. de ce qui se passe auprès d'elle, peu soucieuse de la ma- 


rée montante qui pourrait devenir un sérieux danger, cette jeune demoiselle est toute abandonnée À 
ses rêves, fascinée et conquise par cette mer qui miroite de mille et un feux sous ses j'eux et qu'el- 
le espère sans doute traverser un jour pour connaître ce qui se passe ‘'de l'autre côté!!, 


L'on a dit de ce film qu'il 


Y 


résulté n'est pas exactement re 
que l'on avait prévu au début; il 
est un mélange de ce que les jeu- 
nes voulaient faire et de ce que 
l'ON.!"', avait en tête, 

C'est tout de même une vue 
unique des jeunes ans notre su- 
ciété actuelle, leurs préoccupu- 
tions, leur révolte, C'estenplus 
une véritable leçon de psycholo- 
gie sur la perception et l'intluen- 
ce des média sur la connaissan- 
ce des choses, 

.La haute direction de Itadiu- 
Canada a refusé de téléviser 
“Christopher's Movie Matinec'!, 
non pas en raison du messase 
qu'il contient... mais plutôt par- 
ce qu'elle trouvait l'oeuvre peu 
intéressante, un peu ‘fofolle!”, 

Le grand problème que pri- 
sente le film en est un dé langa- 
ge, de langage cinématographi- 
que. Le film saute en effet d'u- 
ne action À une autre, il zisza- 
gue, il recule ou avance, par pu- 
re fantaisie; il n°y faut pas nun 
plus chercher de continuite puis- 
qu'il n'y en a tout simplement 
pas! ° | 

C'est dire que si lon n'est 
pas préparé à ce genre die film, 
il y a grands risques de le tr'ou- 
ver insignifiant, voire stupide... 
justement parce que l'on ne peut 
pas en saisir et cerner le lun- 
gage, C'est en somme comme si 
l'on était invité À assister À u- 
ne conference donnée en latin - 
ou comme si l'on visionnait l'An- 
née dernière à Marienbad pour 
la première fois, sans avoir été 
prévenu, 

Mais lorsque l'on peut maf- 


. triser le langage - et il est bon 


que l'on fasse-un etfort pour y, 
arriver - le film devient alors 

très intéressant, éducatif, exc1- 

tant, d'égale importance, sinon 

davantage, que ‘’La Chinoise! 

de Jean-Luc Godard En temps 

et lieux, il ne Serait pas du tout 

étonnant que ‘’Christopher's 

Movie Matinee!' devienne un 

classique du chiéma, 


Pèlerinage au 
Lac Ste-Anne 
Dimanche, 20 juillet 


Afin de faciliter le 
transport des pèle- 
rins, les Dames de. 
Saint - Joachim ont 
retenu les services 
d'autobus spéciaux. 


Le départ de ces 
autobus | 
s'effectuera à 
9h. a.m.: 


—à l'Immaculée- 
. Conception : 
—à Saint-Joachim 


, 


Pour achats 

des billets 
veuillez téléphoner. 
à — 


Mme Legris 
155-2204 


ou À 


Mme Latour 
155-2667 


4 


LE FRANCO-ALBERTAIN 


Opimionmns 


Pendre 
ou ne pas pendre... 


Le Procureur général de l'Al- 
berta et tous ceux qui pensent 
comme lui n'ont pas tort de cri- 
tiquer les autorités fédérales qui 
ont décidé de commuer en empri- 
sonnement à vie la sentence de 
mort prononcée il y a quelque 
temps contre Leonard Borg. 

Comme l'a déclaré M, Gerhart, 
la loi est claire en pareil cas 
(et) si le Gouvernement fédéral 
croit que la peine de mort de- 
vrait être abolie, il n'a qu'à pré- 
senter un projet de loi en ce sens 
pour que l'on soit, une fois pour 
toutes, fixé sur cette question 
des condamnations à mort!", 

L'on sait que cette question a 
été discutée, en long et en large, 
par le Parlement canadien avant 
d'en arriver à la loi - beaucoup 
moins sévère qu'elle ne l'était 
auparavant - que nous avons au- 
jourd'hui, 

Si Borg a été condamné à mort, 
il y a tout lieu de croire que ce 
n'est pas l'effet d'unhasardetpar- 
ce que le crime dont il fut trouvé 
coupable entrait dans la catégo- 
rie de ceux qui restent passibles 
de la peine capitale, Comme dit 
M. Gerhart, ça semble clair. 

L'on peut comprendre l'hésita- 
tion du Gouvernement, ou de qui- 
conque, à laisser pendre un hom- 
me, à prendre une vie en paie- 
ment d'une dette envers la socié- 
té. Mais la loi demeure la loi... 
dans ce cas comme dans tous les 
autres, 

Il est bien inutile et futile de 
consacrer autant de temps qu'on 
l'a fait pour la question de la pei- 
ne capitale si l'on décide ensuite 
de toujours procéder par mesu- 
res d'exception qui vont à l'en- 
contre de ce quiaété décidé. C'est 
admettre explicitement qu'il y a 
vice et graves imperfections dans 
ce qui a été décidé. 


Et mieux vaut régler la question 


une fois pour toutes comme le sug- 
gère le Procureur général alber- 
tain. Et c'est au Cabinet fédéral 
qu'il appartient de faire le néces- 
saire en ce sens, 


Des changements 
qui pressent! 


Ce qui se passe aux Communes 
d'Ottawa depuis quelques jours n'a 
assuré ment rien de bien reluisant! 
D'une part le Gouvernement tient à 
l'aller un peu plus vite'' en affai- 
res et qualifie de ‘'piraterie stu- 
pide'! l'attitude de l'Opposition qui, 
de l'autre, tient mordicus à ses 
droits et ne veut pas se laisser 
imposer quoi que ce soit. 

Il en résulte que loin d'avancer, 
on piétine ou on recule! Et, for- 
cément, les contribuables cana- 
diens sont moins bien servis par 
ceux que justement ils ont manda- 
tés de les représenter et servir. 

C'est tout le problème de la ré- 
vision de la procédure parlemen- 
taire qui est en jeu. Et il impor- 
te que l'on y trouve une solution 
au plus tôt. 

Cette vénérable institution 
qu'est notre parlementarisme ca- 
nadien est farcie de procédures 
archaïques, héritées d'un autre 
âge, qui ont sans doute été impor- 
tantes et utiles aux fins pour les- 


quelles elles avaient été conçues 


et prévues mais qui, malheureu- 
sement, ne cadrent plus très bien 
avec nos modes de vie et nos mo- 


des d'administration modernes. 
Fondamentalement, la plupart 


de ces règles de procédure res- 
tent bonnes mais inefficaces dans 
un contexte de modernisme:; loin de 
l'aider, elle contribuent tranquil- 
lement mais sûrement à paraly- 
ser et à étouffer le Parlement. 


Il importe donc que des change- 


ments soient apportés le plus tôt 
possible, dans le meilleur inté- 
rêt de la nation. 

‘Plutôt que de se limiter à ses 
propres cadres, peut-être le Par- 
lement devrait-il faire appel à 
l'industrie privée dans ses pro- 
jets et tentatives de révision de 
procédure, IL est en effet bien 
connu que dans les industries, 
rien ne demeure plus longtemps 


qu'il ne le faut... 'et ce principe 
de base ne nuirait pas outre-me- 


sure à notre procédure parlemen- 
taire! 
Jean-Maurice OLIVIER 


Est-il souhaitable d'uniformiser l’enseignement de l'histoire ? 


TORONTO - AB, Hodgetts, 

professeur d'histoire de Port 
Hope, dirige un comité qui en- 
tend uniformiser les manuels 
scolaires présentant des opi- 
nions contradictoires sur lhis- 
toire canadienne, 
Un élève de 14 ans qui étu- 
die l'histoire du Canada, en On- 
tario, apprend, par exemple, que 
Lord Durham, dont l'acte d'Union 
a jeté les bases de notre système 
actuel de gouvernement, fut un 
homme d'Etat distingué, qui‘'n'a 
pes été tout À fait juste À l'égard 
des Canadiens français!!, 

Un étudiant de 14 ans, au Qué- 
bec, apprend que la mission d'é- 
tude dirigée au Canada par Lord 
Durham, en 1838, ‘’ne contenta 
personne" et que son acte d'U- 
nion en fut un “d‘injustice et de 


despotisme"t, 

li est inévitable que différen- 
tes régions du pays voient diffé- 
remment le passé, dit M, Hod- 
getts, “mais il serait incorrect 
et futile de tenter d'éliminer 
cette diversité de vues, L'his- 
toire devrait plutôt être docu- 
mentée et présenter toutes les 
versions d'un fait, 

Le comité que dirige M, Hod- 
getts travaille À établir des co- 
mités régionaux, qui s'occupe- 
ront d'échanges de manuels sco- 
laires, de programmes et de mé- 
thodes pédagogiques. 

Quant À l'épisode Durham, le 
professeur affirme: *’Nous de. 
vrions d'abord décider si cela 
apporte quelque chose aüx étu- 


. dlants actuels Je pense que 
Oui, car le rapport Durham four- 


nit un document de base expli- 
quant en partie le malaise et le 
mouvement séparatiste québé- 
cois. 

ftIl faut en ce cas le présen- 
ter de façon vivante!!, 


7 TOUJOURS 
À L'OEUVRE 


16 juillet 1969 


_ Sans donner dans “l’espionite”, 
le Canada veille à sa sécurité 


OTTAWA - Un problème d'u- 
ne gravité peu négligeable se 
pose au ministère des affaires 
extérieures. Il s'agit de la sé- 
curité des missions diplomati- 


ques canadiennes dans les pays. 


communistes, menacées par le 
recrutement sur place d'em- 
ployés parmi lesquels peuvent 
s'intiltrer des agents des ser- 
vices de renseignements des 
pays-hôtes, Le ministère s'ef- 
force d'y parer par le truche- 
ment d'un système de sélection 
très minutieuse des fonctionnai- 
res canadiens affectés À ces mis- 
sions. 

Le problème n'est pas nouveau, 
mais il a été soulevé dans le rap- 
port de la Commission royale sur 
la sécurité qui estime que les 
employés recrutés sur place sont 
généralement membres des ser- 
vices de renseignement des pays- 
hôtes, | - 

L'idéal serait que tout le per- 
sonnel des missions canadiennes 
dans ces pays soit composé uni- 
quement de Canadiens, tout com- 
me les fonctionnaires des ambas- 


.-sades des pays communistes au 


Canada et dans les pays occiden. 


. taux sont tous des nationaux des : 
‘pays communistes, 


Cependant, cela ne serait pas 
réalisable, même si les autorités 
des pays communistes y consen- 
tatent En général, les femmes 
de ménage, les chauffeurs et les 
interprêtes sont recrutés sur 
place parmi les nationaux des 
pays-hôtes. À Moscou, par ex- 
emple, l'administrateur de l'am- 
bassade du Canada est un citoyen 
grec établi en Union soviétique, 

À Ottawa, par contre, les am- 
bassades communistes n'embau- 


chent pas de personnel sur pla. 
ce. Ils amênent avec eux, de 
leur pays d'origine, jusqu'aux 
femmes de ménage, aux chauf. 
feurs et autres employés du gen- 
re, Les milieux officiels dans 
la capitale fédérale ne sefontpas 
d'illusion et ils savent parfaite. 
ment bien que parmi tous ces em. 
ployés, il y en a qui sont chargés 
de missions de renseignement, 


Quoi qu'il en soit, le person. 
nel local des ambassades cana. 
diennes, est tenu strictement à 
l'écart de tous documents con. 
fidentiels, Ce qui ne suffit pas, 
il faut bien le dire, pour les neu- 
traliser, En effet, rien n'empé.- 
che un interprôte ou une récep- 
tionniste en ouvrant bien les yeux 
et les oreilles d'avoir des ren. 
selgnements À communiquer à 
leurs services, ne serait-ce que 
la liste des sujets locaux et ca- 
nadiens qui viennent à l'ambas. 
sade, La femme de ménage peut 
toujours noter, par exemple, les 
relations tendues entre un diplo- 
mate canadien et sa femme ou 
entre deux fonctionnaires cana- 
diens, Un chauffeur peut tou- 
jours signaler les personnes que 
l'ambassadeur emmène dans sa 
voiture, Autant de petits rensei- 
gnements qui ne manquent pas 
d'utilité pour les services se- 


| crets, 


Les milieux diplomatiques si- 
gnalent aussi un autre risque, 
Les fonctionnaires canadiens f1- 
nissent par se familiariser avec 
le persunnel local et peuvent par- 
fois, À leur insu, commettre 
des imprudences verbales sus- 
ceptibles de livrer de précieux 
renseignements, 


Une inscription sera placée sur la lune 
au nom de toute l'humanité 


CAP KENNEDY - ‘Ici des 
hommes de la planète ont posé 
pour la première fois le pied 
sur la lune, Nous sommes ve- 
nus dans un esprit pacifique au 
nom de toute l'humanité!" 

Telle sera l'inscription gra- 
vée sur la planète commémo- 
rative déposée sur la lune par 


- Neil Armstrong et Edwin Aldrin 


lors de leur débarquement sur la 
lune le 21 juillet peu après 2h. 
du matin, : 

Outre cette inscription une 


.carte de la terre sera gravée 


sur la plaque, 
N.A.S,A. 

Cette plaque portera les si- 
gnatures du président Richard 
Nixon et des trois membres d'é- 

age dt ‘“’Apolio-1i"® Neil 


annonce la 


quip 
‘ Armstrong, Edwin Aldrin et Mi- 


chael Collins, Bien que celui- 
ci ne fera que survoler le sa- 
tellite de la terre, attendant le 
retour de ses deux camarades, 

Cette plaque commémorative 
sera fixée sur le palier de des- 
cente du module lunaire, partie 
qui restera sur la lune et ser- 
vira de rampe de lancement mi- 
niature au palier ascentionnel qui 
ramènera les deux astronautes 
À la capsule de commandement où 
leur camarade Collins les aura 
attendus, en orbite lunaire, 

On sait qu'outre un drapeau 


TARIFS D'ABONNEMENT: 


la franca-albertain 

Hebdomadaire indépendant en politique, consacré aux : CAUSES 

rôligieuse et nationale, publié le mercredi à: | ‘ 
. 10010 - 1096 rue — Edmonton 14, Alberta 

Téls.: Rédaction: 422-0388 — Imprimerle: 422-4702 


Rédacteur: Jean-Maurice Olivier 


1 an: $500 — 2 ans: $5.00 : 
U.8.A. Europe et autres pays étrangers: #6.00 par an 


américain divers instruments 
scientifiques tels qu’un sismo- 
mêtre et un réflecteur de rayons 
Laser seront abandonnés égale- 
ment sur l'aire d'alunissage, 


Des voyages réguliers 


dans l'espace 
dès 1970? 


CAP KENNEDY - M, George 
Mueller, administrateur adjoint 
des vols intersidéraux À équipa- 
ge de la NASA, a déclaré qu'ilre- 
commanderait la mise sur pied, 
À partir de 1970, de voyages ré- 
guliers dans l'espace afin de per- 
mettre à tous et chacun d'enpro- 
fiter, 

Le système envisagé par M, 
Mueller et qu'il a décrit devant 
les membres du ‘*Canaveral 
Press Club'! comporte trois sta- 
des. Un premier vaisseau pour- 
rait emporter jusqu'À 12person- 
nes vers une station spatiale en 
orbite autour de.la terre, Un 
autre vaisseau les transporterait 
de cette station vers une autre 
station, celle-ci en orbite autour 
de la lune, Enfin, derniêre éta- 
pe, de la station en orbite au- 
tour de la lune, les voyageurs 
pourraient se rendre sur la lu- 
ne elle-même, 


16 juillet 1969 


réflexions 


por de Porn EMILE LEGAULT, cs.c 


Jeunesse en marche | 


Je ne suis pas un fanatique de la confessionnalité comme obli- 
gato juridique de l'école, dans notre contexte social actuel, Je 
me méfie des étiquettes et des cadres qui risquent d'engendrer 
une fausse sécurité: en pratique, on le sait bien, ce n'est pas 
l'empaquetage qui compte mais la qualité du contenu... et sa co- 
mestibilité. . 


On ‘pourra établir, sur le papier, toutes les philosophies chré- 
tiennes de l'école que l'on voudra, prévoir un horaire systémati- 
que des classes de religion, si, dans le concret, le professeur 
n'est pas un chrétien engagé, qui communique sa foi personnelle 
par un jeu d'osmose, l'enfant a bien des chances de demeurer fer- 
mé À la séduction de la Bonne Nouvelle, Ce qui arrive, actuelle. 
ment, dans certains milieux; on peut enseigner la géographie sans 
y croire tellement; il n'en va pas ainsi de l'initiation aux mystères 
de la foi, . 


Les conjonctures actuelles ne justifient pas, toutefois, un pes- 
simisme intégral: 11 y a telle chose que les entêtements de l'Es- 
prit Il faut même être convaincu que si, dans un proche avenir, 
nous devons compter moins de pseudo-chrétiens nous aurons de 


plus en plus, parmi les jeunes, d'authentiques adeptes du Christ. 


Statistiquement moins nombreux qu'autrefois, mais authentiques. 
I n'est pas du tout certain qu'ils surgissent toujours des ‘’cadres!! 
officiels, Une pastorale étudiante dynamique et contagieuse devra, 
souvent, se faire marginale, inventant des manières de s'adapter 
À la “‘mission"t qui est connaturelle au projet toujours actuel du 
Christ 


La catéchêse nouvelle, ressourcée À la Bible, ne saurait être 


laissée aux soins plus ou moins distraits de simples répétiteurs: 
c'est une vie qui doit passer à travers la chair vive des cons- 
ciences. Certains professeurs ne sty trompent pas, qui redou- 
tent l'heure de la catéchèse, comme une mise en question de leur 
propre univers spirituel, S'ils sont honnêtes avec eux-mêmes, ils 
sont mal À l'aise À ne devenir, enface de leurs enfants disponibles, 
que des remueurs de paroles... qui sonnent le vide, Je ne juge pas. 
je constate, 


Il y a, d'autre part des éducateurs qui, À des degrés divers, 
ont été, comme saint Paul, ‘saisis par le Christ”. Ils ne s'es- 
timent pas, pour autant, "‘recuits'' de sainteté: 1ls ont leurs pro- 
blèmes, ils sont en marche, tout bonnement. Avec leur bonne vo- 
lonté, précisément, 


Is savent que l'annonce de la Bonne Nouvelle doit se tourner 
en dynamisme; qu'elle doit déboucher dans la vie, C'est parmi 
eux que se recrutent les animateurs du mouvement Jeunesse en 
Marche qui propose aux jeunes l'aventure du rayonnement com- 
munautaire, Je veux dire, par Là, qu'ils invitent des jeunes sur 
le chantier royal de l'Evangile, vécu dans leur petit monde élé- 
mentaire, Ce Mouvement vient de publier, en collaboration, le 
Guide de l'Educateur. De cet éducateur qui n'entend pas se sub- 
stituer au jeune mais qui s'applique à donner à ce jeune, qui se 
cherche, une première initiation aux responsabilités, 


Malgré tout ce qu‘on pourrait penser, il y a encore, chez les 
jeunes d'aujourd'hui un potentiel considérable de générosité. S'ils 
demeurent les bras ballants ou s'ils cherchent à s'étourdir dans 
des bougeottes caduques, c'est faute d'être invités à s'ouvrir aux 
autres et À connaître, dans l'amitié, la joie d'être utiles, Ils pâ- 
tissent, sans toujours en prendre vraiment conscience, de la du- 
reté de leur univers dont le drame est, peut-être, d'abord celui 
de la solitude, Dans l‘impersonnel des grands ensembles sco- 
laires, Les jeunes pâtissent de n'être pas aimés, A l'origine 
de toutes les contestations, si nous foutllons bien, il y a une 
quête d'amour, 


Jeunesse en Marche n'est pas un mouvement LE tourne À vide 
dans la stratosphère: 11 est réaliste et adapté à 1 

des jeunes, L'éducateur qui acceptera de l'animer subtilement, 
À coup de sueurs suées, s'émervelllera de voir s'allumer, dans 
les yeux de *’ses!! enfants, une flamme: 1l y trouvera une premiè- 
re récompense, 


La Presse, 5-7 -69, 


P.S. On se procure. le Guide de l'Educateur au 8,100 boul, St- : 


Laurent, Montréal, 


HORAIRE DE MESSES 


Au service des Canadiens français 


à Edmonton 
IMMACULEE-CONCEPTION : 108A ave et 96e rue — 
9h.00 — 10h.30 —— 12h.00 
SAINT-JOACHIM: 9%e avenue et 110e rue — 
6h.30 — 8h. — 9h.30 — 11h. — 12h.90 — 5h.00 p.m. 
SAINT.THOMAS: 8520 - 9le rue — 
SAINTE-ANNE: Chapelle du Centre régional des Soeurs 
Grises — 9810 . 165e rue 


9b.00 — 10h.90 — 192h.00 


a psychologie : 


LE FRANCO-ALBERTAIN 


Le Vatican 


précise la charge des représentants pontificaux 


Le Vatican vient de publier 
un ‘“’motu proprio!; ‘#’Sollici- 
tudo omnium ecclesiarum'!!, 
qui décrit la charge des repré- 
sentants du souverain pontife, 
notamment dans leurs relations 
avec les évêques ét les Etats, 


“L'activité du représentant 
pontifical dit le texte, rend avant 
tout un précieux service aux 
évêques, aux prêtres, aux reli- 
gieux et À tous les catholiques 
du lieu qui trouvent en lui un 
soutien et une protection dans la 
mesure où 11 représente une au- 
torité supérieure, ce qui est à 
l'avantage de tous. Sa mission 
ne se superpose pas à l'exer- 
cice des pouvoirs des évêques, 
elle ne le remplace pas ni ne 
l'entrave, mais le respecte et 
même le favorise et le soutient 
PRE conseil fraternel et dis- 
cretf!. 


En ce qui concerne les rela- 
tions avec les Etats, le texte 
ajoutez “Par. un droit natif in- 
hérent À notre mission spiri- 
tuelle elle-même, favorisé par 
le développement séculaire des 
événements historiques, nous en- 
voyons nos légats aux autorités 
suprômes des Etats dans les- 
quels l'Eglise est enracinée ou 
présente de quelque façon!, 

Le journal Le Monde écrit 
que la publication de ce docu- 
ment ‘’n'est certainement pas 
une coïncidence", On sait en 
effet que le cardinal Suenens 
de Malines a formulé, dans son 
entrevue avec les informations 
catholiques internationales, des 
critiques assez vives À l'en- 
droit des nonces. 

“La fonction diplomatique des 
nonces, avait-il déclaré est sou- 
vent un porte-A-faux, Elle établit 
le dialogue au niveau des puis- 


Une biographie qui fera couler 


beaucoup d'encre 


Par Tom CARNEY 
de la PRESSE CANADIENNE 


L'histoire de Soeur Cecilia 
Mary, la religieuse qu, pour 
défendre son rôle de bergère 
contemporaine a combattu l'E- 
glise catholique avec entête- 
ment est déjA connue de beau- 
coup de lecteurs, 

La lutte qu'elle a livrée con- 
tre ses supérieurs ecclésiasti- 
ques a attiré l'attention généra- 
le, grâce à des articles parus 
dans les revues et des journaux, 
et par des émissions À la télé- 
vision et À la radio, au moment 
où elle a refusé d'obéir à l'or- 
dre du clergé lui enjoignant de 
fermer son refuge pour les ani- 
maux, à M11l Bay, C.-B., au sud 
de l'Île de Vancouver, 

.Cette dernière bataille, qu'el- 
le avat soumise aux journaux 
comme À une cour d'appel défi- 

“nitive, lui valu des dons et 
des encouragements multiples 
dans le travail de protection 
des animaux qu'elle avait entre- 
pris, Edward. Ward-Harris, un 
journaliste de Victoria, a êté 
intrigué par cette affaire, 


Une biographie 
"Les soeurs, rêgle générale, 


"n'ont pas l'habitude de faire ce 


genre de choses, Je soupçon- 
nais que ce comportement bi- 
arre cachait quelque chose.'! 

Le résultat, ce fut une bio- 


. graphie, qui porte le titre de 


‘A Nun Goes to the Dogs!'. 

M Ward-Harris, actuelle- 
ment rédacteur du Victoria Co- 
lonist, raconte, en partie d'après 
les propres souvenirs de la re- 
ligieuse, comment ce caractère 
irréductible fut formé depuis sa 
naidsance, dans l'Angleterre 
victorienne, il y a 80 ans, 

Le livre décrit l'enfance de 


Soeur Cecilia Mary, en Angle- 


FERD NADON 
BEIJOUTIER 
REPARATION DE MONTRES 
. ET BIJOUX 
en face de la “Bay” 
10115 - 109 rue, Edmonton 


CENTRE 
d'INFORMATION 


C.P. 1240 St-Paul, Alta 
Téléphone 645-3649 
. Livres de bibliothèques, 
Ouvrages religieux, Articles 
| religieux, Disques 


terre, ses premières émotions 
religieuses, comment elle en est 
venue À fonder sa propre com- 
munuuté, la Benedictine Socie- 
ty for the Love of Jesus, Il 
parle de l'autorité dont elle a 
fait preuve lorsque l'ordre dé- 
cida de quitter l'Eglise angli- 
cane pour embrasser le catho- 
licisme, Il y décrit les moin- 
dres détails, comme par ex- 
ample le fait que l'autel impro- 
visé, dans la maison louée par 
la communauté en 1922, était 
feit d'un baril de chêne et de deux 
planches, ‘ 


Histoire fascinante 

De plus, Ward Harris décrit 
les pressions et les expérien- 
ces personnelles qui ont intluen- 
cé les décisions d'un être hu- 
main fortement énergique qui en 
a fait voir de toutes les couleurs 
aux autorités de son Eglise, 


Le livre contient quelques ré- 
pétitions, particulièrement dans 
le contexte historique que l'au- 
teur désire souligner, L'auteur 
admet d'ailleurs que le livre 
n'est pas un livre religieux, et 
qu'il est basé sur la façon de 
penser de la révérendé mère, 

Le point de vue de l'Eglise, 
dans cette dispute, ressort sou- 
vent comme une position mes- 
quine, et tous les conflits intel- 
lectuels, rationnels ou ortho- 
doxes.sont laissés da côté, 


Cette derhière particularité é- 
loignera malheureusement, sans 
aucun doute, beaucoup de lecteurs 
ecclésiastiques, qui auraient for 
mé le groupe le plus susceptible 
de bénéficier de cette histoire 
fascinante, ° 


La communion 
distribuée 
dans la main 


PARIS - Les évêques français 
pourront désormais distribuer 
l'eucharistis dans la main des fi- 
dèles, annonce un communiqué 
du secrétariat de l'information 
religieuse à Paris 


Le communiqué précise que 
cette autorisation a été accordée 


par le Saint-Siège à condition que 


l'ancien usage (remise de l'hos- 
tie sur la langüe) puisse être con- 


‘servé pour les fidèles qui le dé- 


Sireront, et qu’une explication du 
nouvel usage soit fournie, 


sances politiques, et la voix des 
pauvres n'est pas entendue," 

“La tâche quotidienne d'un 
nonce présente des analogies 
avec les services secrets des 
gouvernements, Il est chargé 
d'une mission de contrôle en 
vue du maintien de ordre éta- 
bl, c'est-à-dire de l'ordre fixé 
par tous les pays par la curie 
romaine!!, 

Quoi qu'il en soit, le ‘‘motu 
proprio! explique que les fonc- 
tions diplomatiques auprès des 
Etats doivent toujours s'exercer 
au service de la cause de la 
paix, du bien de la nation auprès 
de laquelle le légat est accrédité 
et du progrès des peuples, 

Outre ces considérations d'or- 
dre plus général, le "’motu pro- 
prio® comprend douze articles 
qui donnent des directives plus 
précises. Ainsi, les représen- 
tants doivent être obligatotre- 
ment des évêques, les laïcs pou- 
vant toutefois être accrédités 
auprès des organisations inter 
nationales, 

L'article 4 précise aussi que 
‘le but premier et spécifique 
de la mission du représentant 
pontifical est de rendre toujours 
plus écraits et agissants les 
liens qui unissent le siège apos- 
tolique et les églises locales!!, 
Le code de droit canon (can, 
267) fixait deux objectifs aux 
légats: relations avec les gou- 
vernements civils et surveil- 
lance des diocèses, 

A l'article 5, on précise que 
le représentant pontifical a pour 
fonctions ordinaires d‘informer 
le Saint-Siège "régulièrement 
objectivement"! de la vie des 
communautés chrétiennes des 
pays où ils se trouvent et de 
se faire auprès d'elles l'inter- 
prète des documents et instruc- 
tions qui viennent du Saint-Siège. 

En ce qui concerne la nomina- 


‘ tion des évêques, on note que le 


représentant pontifical se pré- 
vaudra ‘librement et avec ré- 
serves de l'avis des ecclésias- 
tiques et également des laïcs 
prudents qui lui semblent aptes 
A fournir des informations sin- 
cères et uttles'', Notons ici que 
c'est la première fois qu'il est 
fait une mention du lafcat pour 
la nomination des évêques, 

Quant aux relations avec les 
assemblées épiscopales, il est 
souligné à l'article 8 que le re- 
présentant a Le devoir d'aider, 
conseiller et prêter son action 
prompte et généreuse en esprit 
de collaboration fraternelle, en 
respectant toujours l'exercice de 
juridiction propre au pasteur‘", 
11 assistera À l'assemblée d'ou 
verture des assemblées généra- 
les des épiscopats et pourra 
participer aux autres ‘sur in- 
vitation des évêques eux-mêmes 
ou par mandat explicite du Saint- 
Siège!!, ‘ 


PAROLE DE DIEU 
PAROLES DE VIE 


"Si vous vivez selon la chatr, 
vous mourrez; tandis que si, 
par l'Esprit, vous faites mou- 
rir les oeuvres du corps, vous 
vivrez..… en fils de Dieu'!, 
. (Rom 8, 12-14) 
Nos actions ont un ressort se- 
cret qui les inspire: sommes- 
nous ‘“chair!!, c'est-A-dire sans 
Dieu, occupés de nous-mêmes, de 
nos aises, de nos caprices? ou 
sommes-nous ‘Esprit, c'est- 
e inspirés par les désirs 
de Dieu sur nous, habiles et sa- 
ges pour gérer les biens spiri- 
tuels que son salut nous assure 
pour toujours? _ 
Texte et commentaire: SOCIE- 
TE CATHOLIQUE DE LA BIBLE, 


» 


16 juillet 1969 


_ BEAUMONT 


LE FRANCO-ALBERTAIN 


ORIENTATION 


GUY 


Le 15 juin dernier eut lieu la 
cérémonie de Confirmation de 
nos jeunes des 5e et 6e années 
présidée par Mgr l'Archevêque 
assisté de notre curé, le R.F, 
Benoît Frigon, Ils étaient qua- 
rante-six jeunes, 21 filles et 25 
garçons, Après la cérémonie il 
y eut banquet au sous-sol de l'é- 
glise, en compagnie de Mgr Rou- 
thier, pour tous ceux qui vou- 
laient s'y rendre, 

+ékik 

Un pique-nique organisé par 
notre Comité des Sports le ler 
jutliet dernier a été couronné d'un 
beau succès, Félicitations aux 
responsables, | 
*és+ké 

À M et Mme Edward Dobe, u- 
ne fille baptisée Linda Maree ie 
22 juin; parrain et marraine, M, 
et Mme Graham McKenzie, Fé- 
Ucitations aux heureux parents, 

+érké 

Vendredi le 4 juillet dernier, 
le R. EP, Benoit Frigon bénissait 
le mariage de Mlle Rose Marier, 
fille de M. et. Mme Lionel Ma- 
rier À M, Lédnce Pelletier, f11s 
de M. et Mme Léon Pelletier, 
Les jeunes époux demeureront 
temporairement À Guy. Nous 
leur offrons tous nos meilleursi 
voeux, 

Etaient en visite À cette occa- 
sion, M et Mme Adrien Ferland 
et leus deux enfants de St-Fran- 
çois, Qué., ainsi que MM, Lé- 
vis et Léonard Pelletier de Gib- 
bon et Jasper Place respective- 
ment. 

kkkKk 

Le 3 juillet dernier décédait 
À l'hôpital de McLennan Mme 
Lydia Gosselin, invalide depuis 
les 16 derniôres années. Elle 
laisse, pour pleurer sa perte, 
deux enfants d'un premier ma- 
riage, Eddy et Archelas Gagné 
de Guy, et sept autres d'un se- 
cond mariage avec feu M, Er- 
nest Gosselin, Ce sont: Mme 
Maurice Beaudoin (Lucille), Jean 
et Guy de Guy, Mme Léo Four- 
nier (Hélène) de Donnelly, Be- 
noit de Everett, Wash,, Mme Théo 
Van Den Elzen (Marie) de Mc- 
Lennan, Mme Réal Beaudoin (Ma- 
deleine) de Slave Lake, Elle 
laisse aussi cinq frères, Luke 
Chabot de la Floride, Albert 
Chabot de New York, Maurice 
Chabot de Val d'Or, Qué., Er- 
net et Alphonse Chabot de Ste- 
Sabine, Qué. 

Le service eut lieu en l'égli- 
se de Guy le 5 juillet, chanté 
par le RP. Frigon Les en- 
fants de choeur étaient tous des 
petits-enfants: Louis Gagné, Ju- 
en Beaudoin, Donald et Robert 
Gosselin, 

Les porteurs étaient MM, For- 
tunat Lachance, Léon Pelletier, 
Maurice Lambert, Joseph Dan- 
cause, Simon Fortier et Roland 
Bastien, M, Aimé Gosselin por- 
tait la Croix 

Nous offrons nos plus sincères 
condoléances à tous ies mémbres 
de la famille éprouvée, 

D'autre part, la famille Gos- 
selin désire remercier les RR, 
PP. Benoit Frigon et Clément 
Richer, les Dames de Ste-An- 
ne, M. l'abbé Baril, les Reli- 
gieuses et le personnel du Foyer 


Bureau: 484-6262 


15349 Stony Plain Road 


Tailleur — Dessinateur 


FAMILIALE 


Et les finances À deux... 
(1ère partie) 

Voici un autre “‘test!!, du genre 
de ceux que nous avons eus ces 
dernières semaines... Celui-ci 
a rapport au financement dans 
votre foyer. Cette semaine, il 
s'agit de la femme, la semaine 
prochaine, nous parlerons au ma- 
lise 
1. M'arrive-t-il souvent, le soir, 
d'accueillir mon mari avec des 
comptes? 

2. Quand je rentre des magasins, 
est-ce que je cherche souvent 
À convaincre mon époux que 
c'était une vente? ou à ne pas 
lui dire le prix exact? 

3 Est-ce que j'envoie souvent 
mon mari à l'épicerie? 

4 Suis-je portée à meplaindre - 
lamenter - quand je parle d'ar- 
gent? 

5, Est-ce que j'ai une petite 
réserve d'argent que mon mari 
ignore? 

6. M'arrive-t-il de m'accorder 
une petite ‘'faveur'' parce que 
mon mari s'en est donné une? 
7. M'arrive-t-il de trouver mon 
époux gaspilleux devant nos en- 
fants où ma mère? 

8. Quand je veux changer un gros 
morceau dans la maison, suis-je 
portée À prendre les petits dé- 
tours féminins? 

Chère amie, si tu as répondu 
oui À la 3e question, et non à toutes 
les autres, tu es uneperle, Dis-le 
À ton époux pour qu'il le recon- 
naisse, et n'oublie pas ta fête... 
Si tu as répondu oui aux questions 
4, 6, 8 et non aux questions 1, 2, 
3, 5 et 7 tu mérites des félici- 
tations, Fais attention, Il fau- 
drait peut-être y aller plus 
carrément avec ton mari sur des 
questions d'argent, Tu manques 
de confiance, 

Si tu as répondu non À la 3e 
question etoui Atoutes les autres, 
tu es dans une situation difficile, 
Penses-y un peu, Fais un effort, 

Et toi, si l'ensemble de tes 
réponses ne coïncident pas avec 
les prévisions... tu as ta per- 
sonnalité, pourquoi ne pas exa- 
miner tes réponses avec ton 
mari, Il te dira lui, ce qu'il en 
pense... 

À la semaine prochaine, alors 
que les questions seront posées 
au mari... 


N.-D, du Lac, la chorale de Guy 
et tous ceux qui lu ont témoigné 
des marques de sympathie À la 
suite de ce deuil qu l'a frappée, 


Etaient de passage parmi nous 
ces derniers temps: M et Mme 
Roger Paiement (Irène Bisson) 
et leurs enfants de Eugene, Ore., 
qui visitaient M. et Mme Gabriel 
Noël 

Le Père Frigon a également 
reçu des visiteurs, M, Paul Sou- 
lodre et son fils Léo (dit Colos- 
se) de High Level . 

(Aht out... Colosse, la pro- 


chaine fois que tu desireras con- 


verser avec une certaine demoi. 
selle, 1 devrais emprunter l'au. 
to dun certain Père (o.m,1)plu- 
tôt que de te servir du téléphone, 
Cela t'évitera des questions... 
embarrassantes|), 


“Le Sommet de l'élégunce"” 


: Edmonton, Alberta 


SRE 


C'est dans cette roulotte transformée en cellule de quaran- 


taine que les trois astronautes de la mission Apollo 11 se- 


ront enfermés, dès leur arrivée sur le pont du 


rte-avions 


Yorktown. Dans cette roulotte, toujours dans l'isolement. ie 
plus complet, les voyageurs de l'espace se rendront à Hawali 
puis, par avion, seront transportés au centre spatial de Hous- 
ton où ils passeront, par un tunnel accordéon en plastique, 
au "laboratoire de réception lunaire”. Dans ce laboratoire, 
leur vie tiendra à la fois de l'hôpital. du cloître et de la salle 
d'études. Les spécimens géologiques lunaires qu'ils rappor- 
teront de leur voyage seront eux aussi soumis à une quaran- 
taine. Toutes ces précautions, qui ont pour but d'éviter que 
les astronautes ne diffusent dans l'atmosphère terrestre des 
microbes inconnus potentiellement dangereux, grèvent ie 
budget de la NASA d'environ $10,000,000. 


FORT KENT 


11 y a eu réception de pro- 
chain mariage en l'honneur de 
Mlle Denise Bellemare et 32 
dames s'étaient rendues lui of- 
frir leurs voeux de santé et bon- 
heur et lui offrir ae jolis ca- 
deaux, 

Le mariage de Mlle Belle- 
mare À M, Palmer eut lieu dans 
notre paroisse et environ 150 
parents et amis se joignirent 
au jeune couple pour marquer 
l'événement, . 

LELLLE) 

1 y a également eu réception 
de prochain mariage en-l'hon- 
neur de Mlle Stella Ducharme 
et elle aussi reçut de très jolis 
cadeux, 

Son mariage À M, James Med- 
ley eut lieu le 5 juillet; plusieurs 
parents et amis assistaient à la 
cérémonie et à la réception, Le 
jeune couple est parti en voyage 
de noces À Montréal où il visite- 
ra de nombreux parents et amis 
et, entre autres, la soeur de Stel- 
la, Mme Pierre Deschne, Meil- 
leurs voeux de bonheur et santé 
À ces deux jeunes couples, 

PPT 

Le 6 juillet dernier, la famil- 
le de M, William COhalut s'est 
réunie pour fêter les 80 ans dé 
ce dernier, Plusieurs étaient 
venus de loin, dont Sr Florette, 
c,&c,, Soeur Laura, 6,c,e,, M, 
et Mme Locke, M et Mme Bon- 

au, M. et Mme Jacques Cha 
lut, Mme O'Connor ef M. et Mme 
Marroski, L'on présenta & M, 
Chalut un magnifique gêteau dé- 
coré de 80 chandelles, 

PPT 

La résidence des Religieuses 
de Ste-Croix a été vendue à M, 
J.A. Kovack, professeur À Bon- 
nyville, À qui nous souhaitons 
la plus cordiale bienvenue, Bien- 
venue aussi à M, et Mme Bryan 
Karcher, le nouvel Agent de l'Al- 
berta Wheat Pool 

LLLEZE: 
- M. et Mme François Ouellet- 
te ont eu la visite de Religieu- 
sas de Jésus-Marie, une soeur 
de Mmé Ouellette ainsi que de 
M. Joe Ouellette de Port Mud- 
dy et de M et Mme Armand 
Gauthier de New Westminster, 
M. ot Mme Réal Croteau ont 
su la visite de leurs parents, 
M. et Mme Aurélius Servant 
ainsi qe du frère de Mme Cro- 
teau, Edouard, son épouse et ses 

exfants, | 
M, et Mme Noël Lafrance se 
sont rendus visiter lour fille, 


Morinville 


C'est avec beaucoup de regret 
que nous avons appris le départ 
de notre vicaire M. l'abbé Bou- 
rassa qui s'en va À La Malbuie 
dans la province de Québec, com- 


me vicaire, 
LELZE LE] 


Félicitations À M et Mme 
Frank Volmer À la suite de la 
naissance dtune fille qu'ils ont 
fait baptiser Trina Marguerite 
ainsi qu'à M et Mme Josehp 
Bokenfohr, également parents 
d'une fille qui a été baptisée 
Shary. ‘ 

CPETS 


Nous sommes tous heureux 
de savoir qu'à :ompter de mar- 
d soir prochain 11 y aura du 
pavé au Centre récréatif de Mo- 
rinville; voilà une belle amélio- 
ration. 


ST-JOACHIM 


Mercredi dernier eut iteu le 
service funêbre de M. Evangé- 
lUste Seguin, un pionnier de no- 
tre paroisse, Le service fut- 
chanté par M l'abbé André Des- 
jardins, curé de Vimy, un ami 
de la famille, Nos plus sincè- 
res -syrhpathies aux membres 


dela famille éprouvée, 
DETTE 


11 nous fait plaisir de sou- 
haîter la bienvenue dans notre 
communauté chrétienne À Mo- 
nique Nicole, fille de M et Mme 
Paul Morin Et sincères féli- 


citations aux heureux parents, 
CPPPT 


M et Mme Jacques Baril et 
leur famille. sont partis pour un 
congé de quelques jours À Jas- 
per, En passant à Hinton, {ls 
devaient s'arrêter chez M. et 
Mme Jean-Paul Bourbeau, frè- 
re de Mme Baril. 


CETLT 

M et Mme Edouard Shalka 
et leurs deux garçons Léonard 
et Raymond sont partis en voya- 
ge en Tchécoslovaquie, passant 
par Amsterdam, Les parents 


de M. Shalka sont originaires . 


de ce pays, lis visiteront éga- 
lement la Pologne, mère-patrie 
de Madame Shalka, 


M, et Mme René Lavigne sont 
revenus de leur voyage À Winni- 


pes. 

M. et Mme Eligée Beaudoin 
sont aussi revenus de leur voya- 
ge À Cold Lake et au Lac LaBi_ 
che, Sont aussi de retour M, 
et Mme Hervé Bérubé qui s'é6. 
taiant rendus À Plamondon chez 
leur fille Fernande ainsi que 
chez leurs neveu et nièce, M, 
et Mme André Cloutier au Lac 
LaBiche, 

CPTTT 

Mme Albert Bérubé et son fils 
Aurélien se sont rendus à Gran- 
de Prairie pour y visiter M, et 
Mme Julten Bérubé et leur fa- 
mille après quoi ils se sont ren- 
dus à Jean-Côté chez M. et Mme 
Léopold Sasseville et leur famil- 
le et chez leurs autres parents, 
M.-et Mme Ghislain Sasseville, 

CPTET 

M. et Mme Hervé Bérubé et 
leur fille Anita sont partis en 
vacances de deux semaines À 
Vancouver, 


À VENDRE 


Possède cinq terrains de tou- 
te première valeur commercia- 
le sur la Rue Principale dans le 
village touristique de Lac LaBi- 
che. Pourrait également aider 


dans le financement, la planifi- 
cation et le développement, 
S'adresser . 
Annette Feniak 
8304 - 13le avenue 


ou téléphoner, le soir, à: 
475-3285 


ÉVÉNE 
ments 


CELL ET LEE CCE ET EEE ELEC CUT 


LE 21 JUILLET 
Films français à la Bibliothè- 
‘que municipale d'Edmonton, Cet- 
te semaine: ‘’Prix de la scien- 
ce, "Trois pays, trois appren- 
tis'* et "Le Canada À l'âge aéro- 
spatial", Les représentations 

commencent à 7h30 p.m, 


CELEZE: 
LE 28 JUILLET 
Films français à la Bibliothè- 
que municipale d'Edmonton, Cet- 
te semaines: ‘Un village... la 
terrel'* et “Ce n'est pas le 
temps des romans", Les repré- 


‘ sentations commencent À 7h,30 


P.mMe 


Chapelet 
à CHFA 


JUILLET 


18. Paroisse Cathédrale de St- 
Paul, | 

Conseil LaVérendrye des C, 
de C., Edmonton, 

Abbé Henri Garnier et Mlle 
Claire Garnier, Legal, 
Famille Ferrier Laflamme, 
Falher, | h . 
Dames ds Ste-Anne de Jean 
24, Paroisse St-Emile, Legal, 
25, Dames de Ste-Anne, McLen- 


22, 
23. 


nan . | 
.2@& Dames de Ste-Anne de Fa- 
ler, . . 
28, Familles Joseph et Donat 
Lemire, Falher, . 
29, Paroisse Skte-Anne, Falher. 
30. Vieillards du Foyer Youvil- 
le, St-Albert, 


Familles Edouard et Fer- 
nand Pahud, Edmonton, 


31, 


16 juillet 1969 


BONNYVILLE 


De nombreux parents et amis 
s'étaient réunis en l'église St. 
Louis le 6 juillet dernier pour as- 
sister À 1a Première messe de 
M..l'abbé Gérard Bourseau dont 
Fordination à la prêtrise avait 
eu lieu la veille À Cold Lake, sa 
paroisse natale, | 

M, l'abbé Bourbeau est le frè- 
re de M, Robert Bourbeau de 
Bonnyville où s'était réunie la 
famille, 

CELL ZE) 


M, et Mme Marcel Ducharme 
se réjouissent de la naissance 
d'un garçon né le 15 juin der- 
nier; Grogory Omer, cinquième 
enfant de l'heureux couple est 
-aussi leur premier fils, Félici- 
tations, | 

CEILITE 


Le 12 juillet dernier fut célé- 
bré le mariage de Mlle Hélène 
Rtvard À M. Emilion Vachon, 
La bénédiction nuptiale leur fut 
donnée par le R, P, Lassonde, 
Félicitations et meilleurs voeux 
de bonheur BUX nouveaux époux, 

* 


Le 11 juillet, en l'église St- 
Louis, eut lieu le service fu- 
nêbre pour le repos de l'âme de 
M, Fernand Baril, décédé le di- 
manche précédent À l'âge de 50 
ans. Nos plus sintères sympa- 
thies aux membres de la famille 
éprouvée, 

CFTTS 

Le R.P, Frappier vient de re- 
cevoir une nouvelle obédience 
pour le sud de la province, Il 
travaillera À Cluny, chez les 
Pieds Noirs. Nous le remercions 
pour son dévouement passé dans 
la paroisse, particulièrement 
chez les jeunes, 

PPT 

Le R. P. Gauthier, assisté de 
volontaires de "Est, dirige ac- 
tuellement un Camp de vacan- 
ces À Anshaw pour les enfants 
Indiens et Métis de la région, 

PETER 

Nous regrettons le. départ de 
la famille Rlouffe qui est partie 
s'établir en Colombie-Britan- 
nique À la fin de juin D'autre 
part, la plus cordiale bienvenue 
à la famille Armand Ducharme 
qui vient s'établir dans notre lo- 
calité, 

CTI L 


Tout comme la ville de Salt 
Lake City, Bonnyville s'enor- 
gueillit. d'un ‘’causeway'' qui 
traverse le lac Jessie du nord 
au sud Cela rendra la ville 
plus accessible À tous les fer- 
miers du sud et le lac Muriel 
À la population environnante, 


MOTS D'ESPRIT 


Le docteur et son malade: 

Mon. ami, vous devez renon- 
cer à tout travail de tête, 

-Impossible, docteur: je se- 
rais ruiné. 

-Ah, vous êtes chercheur? 


-Non, je suis coiffeur, 
PETIE 


Qu'est-ce qu'une fée, papa? 
-C'est une dame qui possède 
une baguette magique, ce qui lui 


permet de réaliser tous ses 


voeux, 
-Alors;, maman est une fée? 
-Une fée? 
-Oui, elle raconte à tout le 
monde qu'elle te fait marcher 
À la baguette, . 


McLENNAN : GIROUX VILLE | _ Une politique monétaire austère 


La joie de vivre se manifes- 
te chez nous par divers événe- 
ments, notamment au cours d'u- 
ne visite de Mgr Routhier À nos 
malades qui s'en sont grande- 
ment réjouis Et aussi À la Ca 
thédrale St-Jean-Baptiste où 1l 
y a eu célébration du 50e anni- 
versaire de mariage de M, et 
Mme Frank'Anward, La mes- 
se fut célébrée par leur neveu, 
le R.P, À. Lamothe, et il y 
eut ensuite réception chez l'u- 


ne de leurs filles, Mme Evely- . 


ne Smith, où plusieurs frères 
et soeurs des jubilaires se réu- 
nirent, dont Mme H.: Lamothe 
de McLennan, Mme Louise A. 
dair et Mile Léna Jobin de High 


Prairie, MM, Auguste et Jéré- : 


mie de Valleyview et des ne- 
veux et nièces, M. et Mme Louis 
Lamothe d'Edmonton, M, et Mme 
Roger Lamothe de Prince George 
ainsi que de nombreux amis, Au 
nombre de ces derniers l'ôn no- 
tait la présence de M, Beaudry 
qui avait été garçon d'honneur 
de l'heureux couple lors de leur 


mariage, 11 y a 50 ans, 
CPTTE 


Nous avons appris avec beau- 
coup de satisfaction l'ouverture 
officielle du Parc provincial Wi- 
nagami. Plusieurs personnes é- 
talent présentes, représentant un 
peu tous les villages de la ré- 
gion et il y avait aussi la fanfa- 
re de Beaverlodge pour égayer 


la fête, . 
PFFEL 


La minuscule chapelle Ste- 
Marguerite a été bénie le 12 juil- 
let par Mgr Routhier assisté du 
R.P, Lavigne et de M, l'abbé De- 
Champlain, Cet édifice érigé 


près du Parc est un don des Che-. 


valiers de Grouard qui, par une 
série de Hingos habilement or- 
ganisés par le Frère Létourneau 
ont, pu amasser les fonds néces- 
saires à sa construction, Onre- 
marquait À cette cérémonie le 
R.P, Guimont venu de Joussard 
et le Grand Chevalier, M, L, 
Garand de Falher, En vertu de 
cette réalisation, il y aura cé- 
lébration de la messe par notre 
curé tous les dimanches de la 


saison estivale à 4h, p.m, 
ELLE) , 


Mme H, Charbonneau mise en 
repos il y a quelque temps et M. 
Andrew Neary semblent en bon 


ne voie de convalescence, 
TT TL 


M, et Mme F, Kelly ont reçu 
la visite de leur fils Gordon de 
Calgary: 
sont rendus À Morinville et les 
familles Hubert Frey et F, An- 
dronyk d'Edmonton ont visité 
leurs parents, M et Mme V, 
Frey, 

PTTLL 

Nous saluons l'arrivée à l'é. 
vêché de deux jeunes scholasti- 
ques, MM. R. Guimont et L, Bou- 
dreau, venus tous deux d'Ottawa 
pour procéder à un travail de 
photocopie de précieux docu- 
ments concernant les Indiens du 
diocèse qui enrichiront ensuite 
les Archives oblates de l'Univer- 
sité d'Ottawa, 


DONNEZ DE VOTRE SANG 


Désirez-vous acheter 
| ou vendre une propriété 


Que ce soit une résidence ou 
une propriété à revenus, voyez 


Lucien Lorieau 
MUTUAL REALTY CO. ” 


TELEPHONE 476-5319 
10996 - 124e rue, 


# 


‘Edmonton, Alberta 


M. et Mme Tellier se: 


LE FRANCO-ALBERTAIN 


Samedi le 28 juin dernier eut 
lieu en l'église St John's d'Ed- 
monton le mariage de Mille My- 
riam Anctil, fille de M. et Mme 


‘Aimé Anctil de Girouxville à M, 


Wayne Fleethiam, fils de M. et 
Mme Ernest Fleetham de Cal- 
gary. Mlle Lorraine Béchard, 
une amie de la mariée, agissait 
comme Demoiselie d'honneur et 
elle était accompagnée d'un ami 
du marié. La réception qui sui- 
vit eut lieu au Masonic Temple 
et une centaine de parents et a- 
mis y assistaient, 

Etaient venus de Girouxville, 
en plus des parents, M. et Mme 
Joseph Doucette et leurs fils 
Richard, Après le mariage de 
leur fille, M. et Mme Anctil se 
rendirent À Winnipeg pour y vi- 
siter des parents, 

‘ Après leur voyage de noces en 
Espagne le jeune couple Fleet- 
ham s'établira À Edmonton; .nous 
lui offrons nos mellleurs voeux 
de bonheur, 

TITLE 

Le 18 juin est née Marie Ni- 
cole Viviane, fille de M. et Mme 
Roger Couillard, baptisée le 6 
juillet; parrain et marraine, M, 
et Mme Denis Dentinger, 

Le 13 avril est né Joseph Ro- 
bert Shawn, fils de M. et Mme 
Robert St-André, baptisé le 11 
juillet; parrain et marraine, M, 
et Mme Paul-Emile St-André, 
grands-parents de l'enfant, 

Sincères félicitations aux heu- 
reux parents, 

CPFLS 

Le 8 juillet dernier décédait 
subitement M, Elphège Couillard 
époux de Eva Audet, à l'âge de 


67 ans, Il laisse dans le deuil, . 


outre son épouse, sept ‘enfants, 
dont trois garçons: Glorifie, Rol- 
land et Roger et quatre filles: 


_Mme René Roy (Reina) de Fa- 


‘lher, Mie Réal Bessette (Ri- 


.‘ ta) de Jean-Côté, Mme Edouard 


Charais (Yvette) de Girouxville 
et Soeur Jeannette Couillard, Le 
défunt laisse egalement deux frè- 
res et une soeur, M, Anatole 
Couillard de Montréal, Mme Eu- 
clide Dumberry (Laurenza) et M, 
René Couillard tous deux du 
Foyer N.-D, du Lac de McLen- 


_nan, ainsi que 20 petits-enfants. 


Le service eut lieu le 11 en 
l'église de Girouxville remplie 
de parents et amis venus ren- 
dre un dernier hommage au dé- 


funt, Les officiants étaient les : 


RR, PP, Lucien Lafontaine, Clé- 
.ment Desrochers et Benoit Fri- 
gon,. L'homélie fut prononcée 
par Mgr Routhier, Les porteurs 
étaient MM. Adolphe Lanctot, 
Georges St-Jean, Henri Lejeu- 
ne, Antoine Dentinger, René Roy 
et Réal Besseite; M Alcide Au- 
det portait la Croix, ‘ 

Le défunt était originaire de 
Montréal et était arrivé avec 
ses parents en 1919, 

Nos plus sincères condoléan- 
ces À tous les membres. de la 
famille éprouvée, 

LELZZS: 

M. Mack Chasca et sa famil- 

le nous ont quittés pour aller 


. derneurer À Kelowna; M, et Mme 


Denis Giroux nous ont aussi quit- 
tés, pour Vancouver; enfin M, 
et Mme Eugène Girard se sont 
fait construire une maison à Fa- 
lher et 1ls ‘doivent nous quitter 


très bientôt, 
LEURS) 


Mme Adrien Dumont, M. et. 


Mme Paul Dumont ainsi que M, 
et Mme Jean Dumont sont tous 
allés aässister au mariage de 
Mlle Jacqueline Garneau à Eau- 
burn, Wash, M et Mme Mauri- 
ce Bouchard sont partis en voya- 
ge À Vancouver en compagnie 
de leur famille, M et Mme Mau- 
rice Gauthier. M et Mme De- 
nis Benoit ainsi que M, et Mme 
Paul Henley sont tous partis en 
vacances À Prince George, Pen- 
ticton et dans jies Parcs na- 
tionaux, M, et Mme Gérard Bro- 
chu et sa soeur Marie-Louise, 


- beaucoup plus simple!. 


aide à parer à l'inflation 


OTTAWA - Selon le gouver- 


neur de la Banque du Canada, 
M. Louis Rasminsky, des taux 
d'intérêt plus élevés ont été é- 
tablis dans le but de réduire 
chez les consommateurs les 
emprunts et les dépenses, et une 


politique monétaire austère. 


constitue le seul moyen de pa- 


- rer À l'inflation, 


Prenant la parole À la séance 
inaugurale d'un comité parle. 
mentaire spécial qui enquêtera 
sur les causes et les effets des 
taux d'intérêt élevés, M, Ras- 
minsky a déclaré que le Cana- 
da a connu huit ans de prospé- 
rité soutenue et que, psychologi- 
quement, les citoyens s'atten- 
dent À ce que l'inflation se pour - 
suive, ‘ 

Mais 11 a mis les gens en 
garde contre cette attitude qui en- 
courage la hausse des prix et 
des revenus, car ces mêmes gens 
pourraient se trouver ''dépour- 
vus d'un marché!!, 

M. Rasminsky a souligné que 
ce n'est pas la Banque du Ca- 
nada qui fixe le taux d'intérêt 
imposé sur ou payé par le pu- 
blic. La banque centrale peut 


cependant influencer le climat 
économique de l'heure, en ce qui 
touche le crédit, et la politique 
monétaire qu'elle exerce comp- 
te pour beaucoup dans la lutte 
contre l'inflation, 
Le crédit 

Le. taux d'intérêt, a-t-1l dit, 


est imposé sur le secteur pri- 


vé de l'économie par les banques 
À charte et d'autres institutions 
financières, tenant compte des 
conditions du crédit au cours d'u- 
ne certaine période, 

Une politique monétaire anti- 
inflationniste entrafne toujours 
un rélèvement du taux d'intérêt, 
a-t-il précisé. 

‘’Le crédit que l'on obtient 
facilement et À meilleur mar- 
ché encourage tout simplement 
l'inflation®!. 

D'aucuns soutiennent que des 
taux élevés d'intérêt contri- 
buent À la hausse des prix et 
des dépenses, 

ls ont raison jusqu'à un cer- 
tain point, a-t-11 dt, Mais on 
relève le taux d'intérêt dans le 
but de ‘fournir des stimulants 
contre les prêts et contre les 
dépenses!!, 


Perles... rares! 


AZOTE: Je n'ai pas trouvé dans le dictionnaire la définition de la 


zotel 


ANTISEMITISME: Il faut se servir des antisémites seulement sur 


les vêtements de laine! 


BATONNIER: C'est lui qui donne des coups avec la barre des té- 
moins À ceux qui ne répondent pas comme 11 le faut À Monsieur 


le Juge! 


COUVRE-CHEF: Le couvre-chef est l'inférieur qui se fait toujours 
gronder À la place de son supérieur! 
EMBLEME: L'an blême est celui qui se lève au lendemain de la 


guerre! 


GIGOTER: Gigoter est remuer en actionnant beaucoup le muscle 


du gigot| 


LES PLATRES: Il y a des dames âgées qui se mettent beaucoup 
de rouge, de poudre, de rimmel et qui ne peuvent plus du tout 
bouger la figure, Le garçon coiffeur qui les essuient en entend 

. de toutes les couleurs. C'est essuyer les plâtres! 

PREMISSES: Les prémisses sont les petites filles anglaises! 

PARAPLUIE: On appelle quelquefois le parapluie pépin parce que 
la pluie le fait s'ouvrir comme un beau fruit mûr! 

VEGETARIEN: Le végétarien ne mange pas de viande, n'a pas 


de force et 11 végète! 


(Extrait de L'humour vert de Claude Sergeant, Ed, Buchet-Chas. 


tel) 


VIENT'DE PARAITRE 


© RACE DE MONDEI 


par Victor-Lévy Beaulieu 


L'auteur n'aime pas tellement 


parler de ce livre qu'il mit sept 


mois À écrire, Lorsqu'on lui 
demande des précisions sur ‘‘Ra- 
ce de mondel!, il hausse les é- 
paules, On devine qu'il aimerait 
répondre: !l'Lisez-les: ce sera 
Dans 
Race de mondel, livre dur, dé- 
sespéré, presque obscène par- 
fois, blasphématoire souvent, 
Victor -Lévy Beaulieu raconte 


ainsi que M. et Mme Georges 
Brochu visitent actuellement la 
vallée de l'Okanagan, M, et Mme 
Roy Cunningham visitent Kelowna 
alors que M, et Mme Noé Rochon 
et Mlles Evelyne et Lorraine Ro- 
chon se rendent au même endroit 
visiter M. Armand Rochon, Pour 
leur part, M. et Mme Armand 
Boisvert et leur famille visitent 
Jasper et Banif alors que M, et 
Mme George Mackell et leur fils 
sont partis ver le nord, à Daw 
son City et Fairbanks, 
LEE LE. 
M, Jean-Eudes Tremblay de 


‘Culp tient À remercier, par le 


journal, les autorités et respon- 
sables de CHFA qui lui ont per- 
mis de se mériter une magnifi- 


* que montre lors d'un‘récent con- 


cours, 


"les aventures de la famille 
Dentifrice Beauchemin en le bel 
Etat du Québec'!, Quinze person- 


‘nages y sont en quête d'aurore: 


Jos le Poilu, Machine Gun Jean- 
Maurice, Steven (le "’pouaite!! 
de la famille), Abel (il ira jus- 
qu'à vendre son droit de ‘'pelu- 
me!’ pour un quarante onces de 
’djin*'}, le Cardinal (un illumi- 
né qui se livre À des exercices 
de yoga, nu sur un bloc de gla- 


ce), Festa (cette pauvre folle 


que dévore le mal d'amour), 
Charles-U (le Canadien français 
qui aimerait être Américain (et 
patron) pour envoyer promener 
ses.employés canadiens-français 
en anglais), Gisabella, etc, Une 
race de monde, quoi! 


‘Ce deuxième roman de Vicior- 
Lévy Beaulieu est un livreimpor- 
tant, 11 est en quelque sorte l'al- 
légorie symbolique de ce qu'il y 
a de plus tragique, de plus dépos. 
sédé et de plus farfelu chez le 
Québécois déraciné, .‘’Et l'es- 


poir*', avons-nous demandé À 
l'auteur, ‘ ‘Que faites-vous de 
l'espoir?! ‘Il a répondu: '‘Je 


ne connais pas ce mot-là C'est 
sans doute un mot anglais, '' 


‘Race de monde!tt est.en ven- 
te au prix de ÿ2,50, Distribu- 
teur exclusif: l'Agence de distri- 


. bution. populaire: 1130. est, rue 


De La Gauchetiere, Montréal 130, 


8 
Une police 
spécialisée 
contre 

les gangs 


Dans l'armée de 27,000 poli- 


ciers qui veille À la sécurité des : 


Parisiens, une petite unité de 36 
inspecteurs en civil (surnommés 
-les Incorruptibles) obtient des 
résultats spectaculaires dont au- 
cune autre force de police de si 
faible importance numérique ne 
peut actuellement se prévaloir 
dans le monde, 


Officiellement, cette force 
s'intitule Brigade de Recherches 
et d'intervention, ou BRI, Mais 
les Français la connaissent sous 
le nom familier de ‘'brigade an- 
ti-gangs'', Sa spécialité, en ef- 
fet, est la lutte contre les plus 
redoutables malfaiteurs, ceux qui 
opèrent en bandes organisées, 


Quatre ans ont suffi à la ren- 
dre légendaire, Créée en 1964 
par Roger Frey, alors ministre 
de l'Intérieur, la brigade anti- 
gangs a déjà procédé À 250 ar- 
restations, et l'on estime qu'el- 
le a demantelé 40 bandes, Grâ- 
ce À son action, le nombre des 
hold-up de grande envergure est 
tombé À Paris de 70 en 1964 à 
23 l'année dernière, 


Le but de la BRI est de pren- 
dre les bandits ‘la main dans le 
sac", Elle n'y parvient qu'en 
exerçant une surveillance dis- 
crète, mais de tous les instants, 
sur les professionnels du crime, 
même s'ils ne font pas l'objet 
de poursuites. Elle les traque, 
non pour ce qu'ils ont fait, mais 
pour ce qu'ils pourraient faire, 
La brigade n'attend pas le cri- 
me, elle le prévient, selon une 
formule souvent employée par 
son chef, le commissaire divi- 
sionnaire François Le Mouëél, 


‘Il est indispensable, expli- 
que-t-il, d'intervenir juste à 
temps, nm trop tôt ni trop tard, 
Trop tard, quand l'opération est 
déjà commencée, on court le dan- 
ger de déclencher une fusillade, 
Mais trop tôt, par exemple a- 
vant que les gangsters n'arrivent 
sur les lieux du crime, onnepar- 
vient pas à réunir assez de preu- 
ves pour les faire condamner, 
L'idéal est de les surprendre 
au bord du flagrant délit.'* 


La BRI est la seule force de 
police au monde À ne jamais 
mener d'enquêtes et À ne pas 
se mêler de procédure, Dès 
qu'elle a arrêté un bandit, elle 
le remet À une brigade classi- 
que, Pour elle, l'affaire est 
terminée, Son rôle se limite 
À la recherche"! et à } “’in- 
tervention!", Ses hommes n'ont 
pas de permanences, pas de longs 
rapports À rédiger, pas même 
d'horaires, Ce sont des hom- 
mes d'action, non des fonction- 
naires, Ils ne quittent jamais 
leurs armes, bien qu'ils n'aient 
jamais eu jusqu'ici à tirer sur 
des bandits Pourtant, tireurs 
émérites, ils peuvent faire mou- 
che sous n'importe quel angle 
et dans n'importe qelle position, 


La brigade est en Laison cons- 
tante avec toutes les forces de 
police de la France, C'est pour 
elle une nécessité, car les ban- 
des de la région parisienne se 
déplacent constamment sur tout 
le territoire français, 11 lui est 
même arrivé une fois de colla- 
borer avec une police étrangère, 
_ 1 y a queiques mois, au dernier 
congrès d'Interpol, toutes les po. 
UMces des pays voisins, surtout 
les polices suisse et belge, se 
sont montrées très intéressées 
par les méthodes des ‘’Incorrup- 
tibles'!, "- 


LE FRANCO-ALBERTAIN 


16 juillet 1969 


Pour mieux vous orienter au Terrain de l'Exposition... 


STATIONNEMENT 


@Ÿ Torzerres 


life AVENUE ENTREE DES 
= VEHICULES ET PIE TONS 


Dani 


pen no PT Le n./ 
Su RARES Y 


ENTREE DES 
VEHICULES E7 
PIETONS 


STATIONNEMENT 


Légende 
1 Stationnement des dignitaires 
2 Entrée de l'estrade 
8 Salle d'exposition 
4 Parc CFRN 
5 Bar salon 
6 Salle À diner 
7 Village du Klondike 
8 Saloon Silver Slipper 
8 Tour de la brique d'or 
10 Edifice d'exposition 
11 Bureau de Police 
12 Bureau de Poste 
13 Maison de rêve 
14 Glissoire géante 
165 Petit train 
16 Locomotive historique 
17 Parc Bonanza 
18 Mine Chilkoot 


STATIONNEMENT 19 Bureau des courses 


20 It's Somethin' Else 

21 Exhibits commerciaux 
22 Cafeterla 

23 Administration 

24 Ferme miniature 

25 Concours d'élevage 
26 Poste de pompiers 


LES PRODUITS DANGEREUX 


Le ministre de la Consomma- 
tion et des Corporations, l'ho- 
norable Ron Basford, a déclaré 
que la nouvelle Loi sur les pro- 
duits dangereux qui a reçu la 
sanction royale aujourd'hui mê- 
me est l'une des plus importan- 
tes mesures législatives en fa- 
veur du consommateur que le 
Parlement ait adoptée ces der- 
nières années, 

“Pour la première fois, cette 
Loi donne au gouvernement le 
pouvoir d'interdire ou de régle- 
menter la vente d'une grande 
diversité de produits dangereux!" 
a déclaré M. Basford ‘Les 
groupes de consommateurs et 
les ligues de sécurité deman- 
daient cette mesure législative 
depuis des années. C'est un 
modèle pour d'autres pays et 
déjà une Commission s'occu- 
pant de produits dangereux aux 
Etats-Unis a commencé à l'étu- 
dier, 

Dès la sanction royale, lanou- 
velle Loi rendra {immédiatement 
illégale l'importation, l'annonce 
ou la vente de ce qui suit: 

-Meubles, jouets et autres ar- 
ticies destinés aux enfants, qui 
sont enduits de peintures dont 
la teneur en plomb constitue 
un danger, On espère ainsi ré- 
duire le nombre d'empoisson- 
nements d'enfants causés par 
la succion de surfaces peintes, 


-Varnis et peintures qui sont 
hautement inflammables, Ainsi 
disparaîftront du marché des 
peintures dont le point d'inflam- 
mabilité est dangereusement bas, 


-Graines de jequirity et tous 
jouets ou bijoux confectionnés a- 
vec ces graines qui constituent 
un véritable poison Utilisées 
À l'occasion pour servir d'yeux 
aux poupées ou comme colliers, 
ces petites graines peuvent être 
reconnues grâce à leur surface 
d'un rouge brillant contenant un 
point noir. Il n'avait pas été 
possible d'interdire leur impor- 
tation ou leur vente jusqu'à main- 
tenant, | 

D'autres produits hautement 
dangereux peuvent être interdits 
dès qu'ils sont identifiés, 

De plus, la façon de vendre, 
d'annoncer, d'étiqueter ou d'em- 
baller certains produits dange- 
reux peut être réglementée afin 
de réduire les dangers au mini- 
mum, 

Le ministère de la Consom- 
mation et des Corporations enyi- 
sage déjà la réglementation de 


divers agents de blanchiment, de 


nettoiement et d'encaustiques, 
d'usage damestique, auxquels est 
imputable un grand nombre d'em- 
poisonnements d'enfants chaque 
année, Dans le rêglement, on 
pourrait inciure des dispositions 
visant l'emballage sür des pro: 
duits, l'étiquetage visible quant à 
l'usage approprié, l'impression 
de rensetgnements sur les con- 
trepoids et l'utilisation de fer- 
metures à l'épreuve de la mani- 
pulation des enfants lorsqu'elles 
auront été mises au point, 

On projette également la ré- 
glementation de la colle pour le 
bricolage afin que certains dis- 
solvants nocifs ne tombent pas 
facilement aux mains de ceux 
qui pourraient en abuser, 


La Loi porte sur une très 
grande variété de produits qui 
pourraient présenter vraisem- 
blablement un danger pour la 
santé ou la sécurité du public, 
Ceci comprend les substances 
où produits empoisonnés, toxi- 
ques, inflammables, explosifs ou 
corrosifs, 


La Loi mentionne de façon 
précise le danger que peut com- 
porter la conception, la cons- 
truction ou le contenu d'un pro- 
duit destiné à servir À des usa- 
ges domestiques, À des usages 
personnels, au jardin, dans les 
sports, dans les activités ré- 
créatives, comme matériel de 
sauvetage, comme jouet, comme 
jeu ou comme équipement pour 
enfants, 


l 

M. Basford a déclaré que l'on 
s‘occuperait dès maintenant des 
étoffes dangereusement inflam- 
mables, des appareils de sauve- 
tage ne répondant pas aux nor 
mes, des allumettes défectueu- 
508, des jouets d'enfants dan- 
gereux et de tous les autres 
produits ménagers qui sont dan- 
gereux pour les consommateurs, 


La Loi sur les produits dan- 
gereux permettra au ministère 
d'établir des normes minimales 
pour ces autres articles et le mi- 
nistère s'en occupe actuellement 
de concert avec l'Office des nor- 
mes du gouvernement canadien 
at d'autres autorités chargées 
d'établir des normes, 

Le nouveau b{ll ne s'applique 
pas aux produits déjà réglemen- 
tés par d'autres lois comme ia 
Loi sur les explosifs, aux cos- 
métiques et aux allments et dro- 
gues contrôlés par la Loi des a. 
Hments et drogues, ou la Loi sur 


_les produits antiparasitaires, 


WASHINGTON - Au Sénat, 
Frank Church, grignotait un 
sandwich au beurre d*arachides 
et une carotte, 

Le sénateur Walter Mondale, 
ne se nourrit plus que de sau- 
cisses depuis trois jours, 

Le sénateur Thomas Eagle- 
ton, n'a eu que des biscuits et 
de l'eau pour son dfner de mer- 
credi soir. Sa femme prétend 


qu'elle a épuisé le budget qui . 


lui a été alloué pour la nourri- 
ture, soit 17 cents par person- 
ne et par repas, 

À l'instigation de la National 
Welfare Rights Organisation, ces 
familles de sénateurs ont accep- 
té de se prêter À une expérience 
sociale! vivre pendantune semai- 
ne sur un budget du bien-être so- 
cial, Hier, mercredi, c'était le 
dernier jour de l'expérience et 
les épouses présentaient leur 
rapport à une conférence de 
presse, 

1 s'agissait, par cette expé- 
rience, de soutenir la campa- 
gne menée par l'organisation en 
question en faveur d'un revenu 
annuel garanti de $5,500, pour 
une famille de quatre personnes, 

Pour Mme Mondale, ‘nous 
avons appris, dit-elle combien 
cette nourriture est insipide, mo- 
notone et peu intéressante, ! 

Les femmes expliquent, en ef- 
tet, qu'il a fallu s‘empiffrer de 
pain, de riz, de noulflles et au- 
tres produits À base d'amidon, 
Le beurre d'arachides, les spa. 
ghettis et les saucisses figu- 
raient abondamment au menu, 
Elles ont rêvé de bonnes tran- 
ches de viande, de fruits frais 
et de crèmes glacées, 

“Je crois que de cette façon 


on apprend À connaître la valeur 


des sous”, dit Mme Church, El- 
le passait une demi-journée tous 
les jours à faire la ste des em- 
plettes. et À fixer où faire ses a. 
chats, ‘Je cuisine blen, dt-el- 
le, mals en calcul, c'est une au- 
tre paire de manches,..tt 

Mme Eagleton estime que 


“nous avons aurvécutt, mais nous 


avont été privés des aliments nu- 
tritifs qui coûtent si cher, 


‘Comment faites-vous, dit-el- 


le, pour envoyer vos enfants À 
l'éc 


ole avec l'estomac vide?! 


Mme Eagleton, qui a doux en- 
fants, s'était vue allouer $14,28 
pour la nourriture d'une semai- 


. ED-644 


Des sénateurs américains tentent 
de vivre sur un budget 
du bien-être social 


ne, soit 17 cents par repas pour 
une famille de quatre personnes, 


MINISTERE DES 
TRAVAUX PUBLICS 
DU CANADA 


APPELS D'OFFRES 


DES SOUMISSIONS CACHE- 
TEES et remises À l'attention 
du Chef, Services financiers et 
administratifs, Ministère des 
Travaux Publics de Canada, 
10225 - 100e Avenue, EDMON- 
TON, Alberta et portant sur l'en- 
veloppe la mention ‘“‘EDIFICE 
À APPARTEMENTS DE 16 U- 
NITES, INUVIK, T, N.-0,'" 
seront reçues jusqu'à 11:30 A,M. 
(HN.R.) le 31 JUILLET 1969, 

On peut se procurer les do- 
cuménts de soumission sur dé- 
pôt de $50,00 sous forme d'un 
CHEQUE BANCAIRE VISE éta- 
bli au nom du RECEVEUR GE- 
NERAL DU CANADA par l'en- 
tremise des bureaux suivants 
du Ministêre des Travaux Pu- 
blics du Canada: 

10225 - 100e avenue, EDMON- 

TON, Alberta; Gérant dela Zo- 

ne de propriété, Ministère des 

Travaux Publics du Canada, 

INUVIK, T. N.-0,; et ils peu- 

vent être examinés aux bu- 

reaux du, Ministère À Winni- 
peg, Saskatoon, Hay River, 

Calgary, Fort Smithet Yellow- 

knife de même qu'aux Builder’ s 

Exchange À Edmonton et Cal- 

gary. 

Le dépôt sera remis dès que 
les documents seront renvoyés 
en bon état dans le mois qui sui- 
vra le jour du décachetage des 
soumissions, 

On ne tiendra compte que des 
soumissions ‘qui seront présen- 
tées sur les formules fournies 
par le Ministère et seront 
accompagnées du dépôt spéci- 
fié dans les documents de sou- 
mission, . 

On n'acceptera pas. nécessai- 


rement ni la plus basse ni au- 


cune des soumissions, . 
G, lan Cameron, 
: Chef, Services 
financiers et administratifs, 


16 juillet 1969 


LE FRANCO-ALBERTAIN 


Les Canadiens 
voyagent 
de plus en plus 


Les Canadiens voyagent de plus 
en plus, Le bureau de passe. 
ports selon certaines statisti. 
ques dévoilées par le secrétai.… 
re d'Etat aux Affaires extérieu- 
res M. Mitchell Sharp démontre 
qu'un nombre record de passe. 
ports seront émis par le bureau 


fédéral des passeports au cours | 


de l'année 1970, . 
Depuis le début de l'année, le 
gouvernement a émis 285,420 
passeports. Il s'agit d'une aug- 
mentation substantielle sur l'an- 
née précédente alors que pour la 


même période le bureau des pas- 


seports avait émis 203,665 pas- 
seports. 

Par ailleurs, au cours des huit 
dernières semaines, soit depuis 
le ler mai, le bureau a livré ou 
renouvelé 105,558 passeports ce 
qui représente une augmentation 
de 45 pour cent sur l’année der- 
nière, | ‘ 

Pour répondre À ce nombr 
considérable de demandes, le 
Gouvernement a augmenté de 289 
À 404 le nombre des employés 
du bureau des passenorts, Il 
s'agit d'une majoration de 40 pour 
cent, 

Le 20 juin, les effectits ont 
toutefois été réduits À 363, à cau.. 
se de la diminution des travaux, 
Durant la même période l'an 
dernier, le bureau des passe. 
ports avait un personnel de 213 
employés. 


MINISTERE DES 
TRAVAUX PUBLICS 
DU CANADA 


APPELS D'OFFRES 


DES SOUMISSIONS CACHE- 
TEES et remises À l'attention 
du Chef, Services financiers et 
administratifs, Ministère des 
Travaux Publics du Canada, 
10225 - 100e avenue, EDMON- 
TON 15, Alberta et portant sur 
l'enveloppe la mention "RELE - 
VE PHOTOGRAPHIQUE AERIEN 
ET CARTOGRAPHIE PHOTO. 
GRAPHIQUE DE CONTOUR DE 
ROUTES CHOISIES DES TERRI- 
TOIRES DU NORD-OUEST"! se- 
ront reçues jusqu'à 11:30 A,M, 
CHN.R.) le 25 juillet 1969, 

On peut se procurer les do- 
cuments de soumission par l'en. 
tremise des bureaux suivants 
du Ministôre des Travaux Pu- 
blics du Canada: 

10226 - 100e avenue, EDMON- 
TON, Alberta; 9943 - 109e rue, 
EDMONTON, Alberta, 7e Etage 
Edifice Begg, VANCOUVER, C.- 
B,; Bureau Régional du Ministè- 
re des Travaux Publics, Edifi- 
ce Bonaventure, 301 rue Elgin, 
OTTAWA, Ont; Gérant de la 
Zone de propriété, YELLOW- 
KNIFE, T, N.-0O, et ils peuvent 
être examinés au Bureau Ré- 
gionel du Ministère des Travaux 


Publics, 241 rue Jar vis, TORON-" 


TO, Ont, et aux Bureaux de Dis- 
trict situés à 269 rue Main, 201 
Edifice Fédéral, Winnipeg, Ma- 
nitoba et 400 Edifice des Doua- 
nes, CALGARY, Alberta. 
On ne tiendra compte que des 
‘ 8Soumissions qui seront présen- 
tées sur les formules fournies 
par le Ministère et qui seront 
accompagnées. du dépôt spécifié 
dans los documents de soumis- 
sion, . | 
On n'‘acceptera pas nécessai- 
rement. ni la plus basse ni au- 
cune des soumissions, 
G, lan Cameron, 
.Chef, Services 
… financiers et administratifs, 


NEW YORK - Si le vocabu- 
laire international de la musi- 
que est italien, celui de la cui- 
sine française, en toute logique 
le vocabulaire de l'espace de. 
vrait être américain, À en ju- 
ger par le glossaire fourni par 
la NASA à l'occasion du lance- 
ment d'Apoilo 11, la terminolo- 
ge en usage au Cap Kennedy 
et À Houston est toute gréco- 
latine, À des préfixes d'origi- 


ne grecque, on ajoute, suivant 


les cas, des radicaux d'origine 
latine ou grecque, ce qui ne va 
pas sans faire Sourciller les 
puristes, . ° 


En revanche, la série d'abré- 
viations qui fait partie du lan- 


gage courant des ‘laboratoires 
de l'espace est toute américaine 
at la liste est impressionnante, 
Certaines de ces abréviations 
sont devenues des acronymes au 
même titre qu'OTAN, ONU ou 


. UNESCO, 


Voici un abrégé du glossaire 


Des moments longtemps attendus, 
| longtemps espérés! 


ES 


L'alunissage 
_en douceur 


 # 


À Æchantillonnage du sol 


Le vocabulaire de l’espace 


indispensable à "’l‘honnête hom- 

me" de l'êre spatiale: . 

- Accéiéromêtres instrument 
seryant À mesurer les forces 
d'accélération et À les conver- 
tir en quantités électriques cor- 
respondantes, 

« Antipode: point d'un astre dia- 
métralement opposé À un autre, 
Dans le cas d'Apollo, l'antipode 
est le point formé par une ligne 
imaginaire traversant la lune et 
la terre en leur centre et croi- 
sant la ligne de récupération du 
vaisseau spatial au milieu du Pa- 
cifique, le long du 165 méridien 
de longitude, une fois toutes les 
24 heures. 

- Apocynthion: (de Cynthia, dé- 
esse romaine de la lune): point 
le plus éloigné atteint par un 
vaisseau spatial en orbite au- 
tour de la lune, le vaisseau 
ayant été lancé ‘d'une autre pla- 
nête que la lune, 

- Apogées point le plus éloi- 
gné d'un quelconque : satellite, 


‘ naturel ou artificiel, en orbite 


autour de la terre, 

- Apolune: point le plus éloigné 
d'un satellite, lancé de la lune, 
autour de la lune. * Apocynthion!! 
continuera d'être employé tant 
qu'un vaisseau spatial n'aurapas 
été lancé de la lune. 

- Attitude: position d'un vais- 
seau spatial déterminée par l'in- 
clinaison de ses axes par rap- 
port à un point de référence, Dans 
le cas d'Apoilo, un point inerte 
de l'espace sert de point de 
référence, : | 

- Cislunaire: adjectif qualifiant 
l'espace compris entre la terre 
et la lune ou entre la terre et 
une orbite lunaire, 

- Ephémérides: mesures orbi- 
tales (apogée, périgée, inclinai- 
son, période, ete...) d'un corps 
céleste par rapport À un autre 
À un temps donné. Dans le cas 
d'un vol spatial, les éphéméri- 
des d'un vaisseau sont prises 
par rapport à la planète autour 


Eve. 


de laquelle il se trouve en or- 
bite, 

- Hélocentrique: 
centre le soleil 

- Péricynthion: point le plus 
rapproché atteint par un vaisseau 
spatial en orbite autour de la 
lune le vaisseau ayant été lancé 
d'une autre planête que la lune, 
- Périgée: point le plus rap- 


ayant pour 


- proché d'un quelconque satelli- 


te, naturel où artificiel, en or- 
bite autour de la terre, 

Périlune: point ie plus rap- 
proché d'un satellite, lancé de 
la lune, autour de la lune, Tant. 
qu'aucun satéllite n'aura pas été 
lancé de la surface lunaire, ôn 
ne pourra employer que ‘'pé. 
ricynthion’’ à propos d'un vais. 
seau en orbite autour de la lu- 
ne, . . 

- Sélénographtque: ayant trait 
À la géographie physique de la . 
lune, | 

- Sélénocentrique: ayant la lu- 
ne comme centre, 


10 


COPYRIGHT 


C'EST 


LA LOI! 


PAR THÉMIS 


Il se fait éveiller à 5h. le matin 


Tous les matins, vers cinq 
heures, je me fais éveiller par 
le bruit infernal provenant d'u- 
ne laiterie voisine où l'on roule 
et manipule les bidons de lait, 
Pourtant, j'habite un quartier 
résidentiel Que puis-je faire 
À ce sujet? 

Une lettre de votre avocat 
À la laiterie rêglerait probable. 
ment le problème. Cependant, 
si les autorités de la laiterie 
ne veulent pas comprendre, vous 
devrez probablement utiliser la 
manière forte, et obtenir une 
injonction (un ordre de la Cour) 
les enjoignant de faire cesser 
le bruit et de prendre les me- 
sures pour ne plus déranger 
qui que ce soit aux alentours 


D'où vient 
“crier haro sur 
quelqu'un”? 


Haro était un terme de droit 
“coutumier'!, usité en Norman- 
die, On criait haro! quand on 
voulait faire arrêt sur quelqu'un 
ou sur quelque chose, et tradui- 
re immédiatement la cause de- 
vant le juge, On appelait ‘‘’cla- 
meure de haro** l'opposition ain- 
si formée, 

De 1à, l'emploi: figuré, Crier 
haro sur quelqu'un, c'est le dé- 
noncer À I‘indigation, aux re- 
présailles de la société, c'est ap- 
peler la mort sur quélq'un, le 
vouer À la potence, 

L'étymologie de ce mot est 
encore incertaine, . On a cru 
longtemps que “häro"t représen- 
tait ‘ha! Raoul* ou ‘‘aïe (aide. 
moi) Raoul! et que ce cri était 


et ce, À leurs propres frais, 
Légalement, ce genre de pro- 
blèmes constitue une “atteinte 
portée aux droits publics’, Il 
est assez extraordinaire de cons- 
tater le nombre de gens qui ne 
se prévalent pas de leurs droits 
légaux en pareille circonstance, 
D'autre part, 11 est bien évident 
que l'on doive d'abord porter 
plainte si l'on veut que le pro- 
blème se règle légalement, On 
“peut aussi se prévaloir de ses 
” droits en divers autres circons- 
tances, comme par exemple dans 
les cas d'incommodités dues à la 
fumée dégagée de manufactures, 
À la poussière résultant de cons- 
tructions, aux bruits, aux odeurs 
malodorantes, aux vibrations 
causées par la machinerie lour- 
de, la fumée, les résidus chi- 
miques versés dans les cours 
d'eau par des mañufactures, etc, 
En pratique, l'on ne devraitpas 
être obligé d‘intenter des pour- 
suites. Demandez d'abord con- 
seil À votre avocat et il écrira 
lui-même une lettre appropriée 
aux circonstances, Si les res- 
ponsables ne se soumettent pas 
il faut alors considérer des pour- 
suites en dommages de même 
qu'une injonction de la Cour les 
forçant à prévenir la répétition 
de pareils actes. 


WASHINGTON - L'Agence pour 
le Développement. international 
a décidé de consacrer la somme 
de $4,500,000 À la recherche d'u- 
ne nouvelle pilule anticonception- 
nelle qui serait utilisée une fois 
par mois, 

Cette somme sera répartie 


un appel À Raoul ou Rollon, pre- ‘-éntre les divers organismes des 


mier duc de Normandie, qui fut 
un grand justicier, Puis on a 
rattaché le mot, tour à tour, À 
ancien verbe “haroder** (crier) 
À" l'ancien allemand “haren'! 
(crier) ou “hara, herod'! (ici, 
viens ici, viens À moil), C'est 
plus probablement une simpie 
onomatopée, comme ‘“‘hare'!, 


Etats-Unis qui se penchent sur 
le problème du contrôle des nais- 
sances, : 
“’La fabrication de produits 
. anticonceptionnels nouveau x, 
sûrs, efficaces et peu coûteux 
est absolumént indispensable À 
la solution rapide et acceptable 


du problème mondial de l'aug- 


LE FRANCO-ALBERTAIN 


Sécurité Familiale 
Bonne Fête 


VENDREDI, 18 juillet 

M. Gérard Bélanger, Widewater, 
M. Benoit Hervé, Jean-Côté, 

M. Michel Martel, Falher, 


SAMEDI, 19 juillet 
M. Albert Boutin, Hinton, 


DIMANCHE, 20 juillet 

M, Laurent Brochu, Morinville, 

M. Paul Bruneau, Jean-Côté, 

M. Eddy Gagné, Guy 

M. Zoel Mercier, Hinton, 

Sr Marie-Joseph de Nazareth, 
f.j,, Edmonton, 

M, Lucien Tremblay, Bonnyvil- 
le, 


LUNDI, 21 juillet 
Dr Roger Motut, Edmonton, 
M. Léo Ringuette, Vimy. 


MARDI, 22 juillet 

R.P, Gérard Labonté, o.m, i, 
Winterburn. . 

MERCREDI, 23 juillet 

RP, Louis Collin, o.m.i., Nam- 
pa, 

RP, Joseph Jean, o,m.i,, Slave 
Lake, - 

M. René Sicotte, Edmonton. 


JEUDI, 24 juillet 
M. Léonidas Cadrin, Therien, 
R.P. Eugène Fournier, o.m.i, 


Smith 

M, Laurent Lamoureux, McLen- 
nan, 

Sr Hélène Levasseur, s,c.e., 
Tisdale, 


M, Roland Requier, Edmonton, 
M. Léo-Paul Soucy, Falher, 
M, Albert Van Hecke, Bremner, 


rS — 
Budget pour une 


nouvelle pilule - 


mentation démographique exces- 
sive,"' a déclaré le Dr R,B, Ra- 
venholt, directeur des services 
de population de l'AID en annon- 
want la participation de cette a- 
gence gouvernementale aux re- 
cherches, 


MINISTERE DES 
TRAVAUX PUBLICS 
DU CANADA 


. APPELS D'OFFRES 


16 juillet 1969 


Les Mots croisés. du 
franco-albertain 
1 23 4 5 6 7 8 9 101112 


VCLILILILILILT 
2LLILILIMILIIT 
ONE BEN SERRE 


LLELL L. 


JENR RSSENE EE 
ONE HN En 
LL IILILS 
ON EN EN HENE 


ON EH 


OLILILILIDLI 
LEE NH SN 


21111. 


HORIZONTAL 


1 - Ecole de chant liturgique et profane, 
2 - Divertir agréablement - Affection vive pour quelqu'un, 
8 - Négation - La seizième partie d'une livre - Organe du vol 


chez l'oiseau, 


- Dans l'Eglise russe, image des saints - T,N,T,, lettres mé. 


langées - Conjonction, 


4 
5 - Indique le Lieu par où l'on passe - Attacheras, 
6 - Ville d'Allemagne occidentale - Petit loir gris - Note de mu- 


sique. 


7 = Général américain - Lassitude morale, pl 
8 - Pron, pers, - Du verbe avoir - Régistre du parlement de Pa- 


ris de 1254 à 1318. 


9 - Symb, du titane - Symb. du gallium - Qui adhère fortement, 
10 - Etat d'une personne ivre, pl - Tige cylindrique métallique 
qu'on enfonce dans le bois ou le métal, 
11 - Bord, lisière d'un bois - Dans la rose des vents. 
12 - Rien, ce qui n'existe pas - Oter le lustre, l'éclat, 


VERTICAL 


1 - Action d'exécuter des opérations manuelles en chimie, 


état d'ivresse, 


_ 2 - Groupement de membres d'une même profession - Qui est en 


- Sans vêtement - Arbres À feuilles dentelées - Roue à gorge 


d'une poulie, 


- Fruit de l'aubépine - Le premier en son genre. 


3 

4 - Père de Jason - Qui a rapport aux peuples de la mer Egée, 
5 

6 


- Arme pour lancer des flèch 


- Connu, 


es - Ville d'Allemagne orientale 


- Durée qui n'a n commencement ni fin 
- Adj, poss. - Toute couverture pratiquée dans un corps - Che- 


ville de métal en forme de "5", | | 

9 - Action par laquelle les substances volatiles abandonnent les 
corps qui les contenaient - Senior, . 

10 - Souverain - Langue artificielle développée À partir du vieux 


slave, 


11 - Millepattes se nourrissant de végétaux - Adv. de lieu, 
12 - Excitation, irritation des fibres, pl, 


solution à la age I! 
REPARATIONS AU QUAI - , P 
COLD LAKE, ALBERTA 


DES SOUMISSIONS CACHE- 
TEES, adressées au soussigné 


none ee 
ROLL LET LEE) 


Ra un Canadien”. 


# région. 


LISE 


Orsque quelqu'un n’est pas de chez nous... Vous 
L dites de lui: “c’ 
Français. c'est un Japonais...” et lui dit de vous: “C'est 


# Et dans la conversation, chacun défend':sans le réaliser, 
# l'honneur, la fierté de’ son pays, de sa province et de sa 


Lorsque le touriste s'arrête à la station de service, au 
restaurant, au motel, au magasin de détail, c'est le pom- 
piste, la serveuse, le porteur de bagages, le commis qui 


est un Américain. c'est un 


RTE RE RS 


0 000 000 0 220000000000 00000 000800000000 ou à 


OO OO OO 37 


et portant sur l'enveloppe la men. 
tion de son.contenu seront re- 
çues au bureau du Directeur du 
District, Ministère des Travaux 
Publics du Canada, 9943 - 109e 
rue, Edmonton 14, Alberta jus- 
qu'Â 1:30 p.m, (HN.R.) LE 30 
JUILLET 1969 pour des "RE- 
RAPATIONS AU QUAI DE COLD 
LAKE, ALBERTA', 

On peut se procurer les do- 
cuments de soumission du bu- 
reau du Ministère des Travaux 
Publics, 9943 -… 109e rue, Ed- 
monton 14, Alberta et ils peu- 
vent être examinés aux bureaux 


CIMETIERES 
CATHOLIQUES 


de l’archidiocèse 
._ d'Edmonton 
L'inhumation dans un cimetière 


catholique ést un privilège et un 
honneur pour ceux qui ont la 


ea ( su rte ÿ 
% deviennent la politesse, l'hospitalité, le sourire. de notre # de la Construction Association ’ Foi. Le lieu d’enterrement de 
| -$ ALL # À Grande Prairie et Edmonton, va Jane Keëling qui occupera 1e votre famille devrait démontrer 
CR PE ni . : ne Hendra’ compte que des poste de t-arrière avec les Plus de familles aujourd'hui 
#8." Puisqu'if fait l'effort de venir entendre du français, visiter E fées ssions qu seront présen-  Stampedeïs de Calgary au cours choisissent leur lieu d’enterre- 
“#7 nos Villes et nos campagnes, le touriste est déjà un ami Ë par le Ministre germes de la prochaine saison, Keeling ment dans des endroits qui rap 
M contribue à not érité } ‘ # Par le Ministère et qu'seront est un vétéran de plusieurs an- pellent leurs dévotions de famille 
.… .Woontr notre prospérité. ne “ Gocompagnées du dépôt spécifié nées avec cette équipe et 11 6. 
ee . | | ë dens les doëuments de soumis.  +ajt reconnu / comme l'un des SAINTE-CROIX 
: Nretoumera avec son expérience et ses souvenirs. FO hnecent ; meilleurs démi défensifs au pays, Route de St-Albert 
VE LU: à rement ni La plus basse D aucu. qu Cours d'unerécentejoutecon- EDMONTON 
° int , ‘ k JE - tre les Lions de la Colombié a 
5 Ces souvenirs fabriqués ici feront qu'il reviendra où ne ne des soumissions, Keeling a réussi une passe d  CATHOLIC CEMETERIES 


STI RSSSS 


reviendra pas... chez nous! chez vous! 


P, W, Walters, . 
EDO#20 


Directeur du District. 
eee EE 


: touché ‘de 40 verges À Terry 
“’Evanshen dès le premier jeu de : 


la partie! 


. 11237 avenue Jasper 
7 TL 482-3190 


re PEER 


16 jet 1969 : 


4 VOTRE SERVICES | 


Le mariage anglais 
Folklore. canadien Interprète: Monique Leyrac 


Mon père y veut me marier, 

À un jeune Anglais il m'a donnée 

J'aimerais mieux soldat français avec rien 
Que d*épouser le roi anglais et tous ses biens 


Mais quand ça vient pour embarquer 
A voulu les yeux lui bander . 
Bandé les tiens, laisse les miens, maudit An- 


glais, 
si Sat la mer À traverser, je la voirai 


‘Quand il fut rendu À Québec, 

Du canon on entendit tirer 

Pourquoi faut-il nous saiuer, maudit Anglais, 

ré les canons du roi français qu'on enten- 
dai . 


Mais quand ça vient pour le souper 

(1 a voulu lui couper son manger 

Coupe pour toi, laisse le mien, maudit Anglais 
J'aurai des gens de mon pays pour me nourrir, 


Mais quand ça vint pour ‘le coucher 

Quand {1 voulut la déchausser 

Déchausse-toi et couche-toi, maudit Anglais, 
J'aurai des tills de mon pays, pour me servir. 


Mais quand ça vint sur la minuit, 
L'anglais 

L'Anglais soupire dans son lit 

Ben vire-tol, embrasse-moi, joli Anglais, 
Puisque nos pères nous ont mariés, 

li faut s'aimer! 


LES 8 ERREURS... 


1. L'homme au cigare a un autre chapeau, : 

2, Le dame du premier plan a une manche 
plus longue. 

3.. La dame de gauche a un autre chapeau, 

4, L'homme de gauche n'a pas de ventre, 

5. Le danseur du premier plan n'a pas de 
noeud-papillon, 

6, Plus de liquide renversé sur la table, 

7. L'homme de gauche a un verre moins plein. 

8, Le serpentin est posé autrement, 


FLAIRE TOUT... 


La photo du journal est une photo datant 
d'une époque antérieure, La plante sur la pho- 
to a six feuilles, Filairetout, lui, trouve dans 
la pièce de l'éditeur une plante à "sept feuilles, 
Les plantes ne poussent pas à cette vitesse-là, 
Le beau-fils s'étant aperçu de cette erreur, est 
venu remplacer la plante, 


CASSE-TETE 


EE 


Enlevez 6 allumettes, de façon qu'il vous res- 
te trois carrés de même grandeur. 


HARECERTERTE 
AMIUISIE RAIMIOUIR 
NI MRONICERMALLE 

DunN Gu 


NS 
SIS[C 
TER TR 


HVRESISEE. 


CREER 
NE AIN") 


T ALORS. QUE L'IPGS SE Là 


LA CARENCE AL MENTAIRE ; BORD DES ASTRONEFS 4UG! 


LE FRANCO- ALBERTAIN 


PILOTE T EMPET E 


VERS IVECTS AVEC SOW JACQUES N'AAIT PAS TRÈS L NY 4 PAS QUE GRISLOW 
TRANGE CHARGE, LA BULLE MET LE CAP SUR MARS. GRACE ENVIE DE PARTIR, MAINTENANT POUR SE FAIRE DU SOUCI. À 
LA RENCONTRE INATTENDUE DES DEUX MARTIEUS, ATU ET. QUE LES MESSAGES DE ESMDES MILLIONS DE MILLES 

| san l'E caro DECER PLANÈTE AURA LIEU PLUS JESONT Si “TROUBL ANTS ! UX, LE COMMANDANT DE LA FLOTTE 

7 Q C | ne M LUG/SH AUSS/ À DES DAC 


d \* Et 
pr _ 
1 
_ 
CS 
Nan) Fe 4 
À 


LE AUS GRAVE DE TOUT C'EST QUE À PLUSIEURS ÉPRISES 
DOANE BEAUCOUP DE SOUCIS À SOLVA ET SES CAPITANES. TA SONT-DISANT CLIEF DE L'EXPÉDI- DEA ON L'4 
| MALGRÉ LEUR FAIBLESSE AYSIQUE LES HOMMES SONT. 
ANTE. É Ves LÉBEL LION: QE 

mt [}1 OA y] 


Y 


NOURRISSENT DES IDÉES HOMICIDES ! NX 


4 MI-CHEMI DE LUAMAPOUIS, L'IR 65 C'EST IDIOT, CETTE CARCASSE 
RENCONTRE SES REMPLACANTS. À PENE OÙ! NTE TORDUE SOUS TON ZINC. TU AS 
BTE ÿ VOLANTE, N'HÉSITEZ PAS À TRÈE, RON C'ESTY L'AIR D'UN MARCHANU DE 

LI TIRERONT. ET SURTOUT, N'OUBLIEZ ss 


CONSEILLE DE. 
RAMENER LA 
ÊME CHOSE! 4 


ET ÉTUDENT LES MOUVEMENTSIR OÙ APPROCLE ENFIN DE LA GRISHON EST COY- 
TROISIÈME PLANÈTE ET DE SON .TENT L FAIT DÉCOL- 
SATELLITE. LA MANOEUVRE DE M LER LES.TROS PLUS 
DÉCÉLÉRATION NE PRÉSENTE e ORTS ASTRONEFS DE 
TRANSPORT POUR 
AIDER RODRIGES 


RODRIGES ET SES HOMMES ME 
RESTENT AMIS LES BRAS CROSS DE PLUS EN PLUS FAIBLES DES 
SURVIVANTS NAUGISH. LEURS 


PORTÉE PAR LES FORCES 


LE TRANSPORT DE L'ÉPAVE DEPUIS LE SECTEUR DE SATURNE À LUNA EST ENCORE LA PARTI 
LA PLUS SIMPLE DE L'OPÉRATION, C'EST MAINTENANT QUE COMMENCE LA CORVÉE LA PLUS MCONJUGUÉES DES RÉPLULSEURS 


ANTIMAGNÉTIQUES, LA COM&!- 


DIFFICILE. POURTANT. CHACUN SAIT EXACTEMENT CE QU'IL AUIA À FAIRE. AYANT RÉGLÉ l 
AUISON  DESCEND LENTEMENT 


LEUR VITESSE, LES TROIS “GAILLARDS" PRENNENT POSITION AUTOUR DE L'IP6S ET SA 
ORQUE". ENSUITE, 5 DIRIGENT AVEC EEE LEURS “RAYONS DE TZACTEUR ne 


12 


vos dents, 
image de votre sante 


Traumatisme des dents antérieures 


J'ai 23 ans et j'ai eu dernière- 
ment un accident de voiture, Mes 
deux palettes (centrales) du haut 
furent sensibles et branlantes 
pendant quelque temps, Depuis 
à peu près deux mois... il me 
semble que mes dents du haut 
changent de couleur. Que dois- 
je faire? Les dentistes peuvent- 
ils changer la couleur des dents? 

Mademoiselle... vous êtes 
chanceuse de ne pas avoir plus 
d'ennuis À la suite de votre acci- 
dent, Je comprends mal que vous 
ne soyez pas ailée consuiter un 
dentiste, Vous avez cru que tout 
finirait par s'arranger avec le 
temps. Votre manière d'agir vous 
prouve bien que vous êtes la 
première responsable de tous 
les ennuis dentaires qui pourront 
se manifester à l'échelle du 
temps. 

Il n'y a pas que la carie den- 
taire qui soit responsable des 
abcès dentaires, Les traumatis- 
mes et chocs extérieurs tels 
que ceux que vous avez eus sont 
aussi d'autres causes de dents 
mortes ou avec abcès dentaires, 
La douleur ressentie lorsque 
vous mordez trop fort s'expli- 
-que bien par la commotion faite 
lors de votre accident, Cette 
sensation pénible peut durer des 
mois et des mois. De plus, votre 


QUEL DUR METIER 

Dupuytren, qui fut ‘‘premier 
chirurgien du roi, sous Louis 
XVIH et Charles X, lança un 
jour cette boutade: 

-En médecine, on passe la 
première partie de sa vie À sau- 
ver les gens pour rien, et la se- 
conde à les tuer pour beaucoup 
d'argent, 


LE CHEVAL DE BAPTISTE 
-Pouquoi as-tu coupé les o- 
reilles À ton cheval? Pourquoi 
avoir détruit sa principale beau- 
té? 
-Mon cheval est ombrageux, 
-Tu penses donc le guérir 
de la peur? | 
-Toujours est-il qu'il ne dres- 
se plus iles oreilles, au premier 
objet qu'il aperçoit, 


négligence a assez duré. Si vous 
voulez sauver vos dents ou pa- 
lettes du haut, il faudra vous 
décider au plus tôt et aller con- 
sulter un dentiste, N'allez pas 
vous décourager, S'il n'est pas 
trop tard, votre dentiste à l'aide 
de radiographies saura instituer 
un traitement approprié À votre 
cas, 

Vous êtes trop jeune et assez 
vieille pour savoir prendre vos 
responsabilités et ne pas remet- 
tre À demain ce que vous auriez 
dû faire il y a plusieurs mois 
déjà 

De nos jours, les techniques 
modernes nous autorisent à en- 
treprendre certains travaux den- 
taires qui, autrefois exigeaient 
l'extraction des dents, Les den- 
tistes font des traitements de 
canaux des dents avec des résul- 
tats si merveilleux que çatouche 
au prodige, La science dentaire 
a prouvé qu'avec une bonne tech- 
nique et toutes les précautions 
d'usage que nous pouvons sauver 
des dents qui auraient été sa- 
crifiées il y a 25 ans, 

Siles Rayons X montrent qu'il 
y à des chances de faire pareils 
traitements soyez assurée que 
vous pourrez garder vos dents 
indéfiniment, C'est important et 
surtout n'allez pas croire ätoutes 
les histoires de vos amis, Les 
traitements de canaux se font 
avec succès, Il y a des dentistes 
qui se sont spécialisés dans ce 
genre de traitement, Soyez assez 
prudente pour ne pas sacrifier 
vos deux centrales du haut, Ce 
serait dommage pour vous et 
votre beauté. Agir au plus tôt 
est le meilleur conseil que je 
puis vous donner, Je vous sou- 
haite bonne chance, 

La Ligue d'Hygiène Dentaire 
sera heureuse de répondre à vos 
questions personnelles et de 
vous faire parvenir gratuitement 
les dépliants traitant de santé 
dentaire ainsi que le livre La 
mère canadienne et son enfant, 
Lüi écrire à: Dr. Ephrem Vinet, 
administrateur et secrétaire- 
trésorier, 426 est, boul, 
St-Joseph, Montréal 176, Qué. 


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LE FRANCO-ALBERTAIN 


"Et, pour 


la dernière fois, fiche-moi la paix!‘ -- Peut-être les chevaux ont-ils un langage À eux? 


16 juillet 1969 


Celui de gauche, en tous cas, semble en avoir bien long À dire à son congénère.. 


SEMAINE NATIONALE DE LA SECURITE AGRICOLE 


Le nombre des accidents mor- 
teis et des blessures incapacitan- 
tes que connaît la population a- 
gricole du Canada a atteint des 
proportions épidémiques, décia- 
re le Conseil canadien de la sé. 
curité dans le cadre de sa cam- 
pagne de la Semaine nationale de 
la sécurité agricole, 

‘*’Le problème des accidents 
agricoles est une question d'in. 
térêt national*, remarque M, 
Norman H, Bell, président du 
Conseil, ‘Malgré. la diminution 
de la population rurale au Ca- 
nada, le taux des accidents qu'el- 
le connaît s'accroît À une vites- 
se alarmante,'' 

Le taux des morts acciden- 


telles sur la ferme est de 20 p, 
100 supérieur À la moyenne na- 
ttonale, Le nombre absolu des 
victimes que connaît l'agricultu- 
re au Canada est plus élevé que 
dans toute autre industrie et ne 
cède le pas qu'à l'exploitation mi- 
nière et À la construction pour le 
nombre d'accidents mortels par 
travailleur, 

Le Conseil prévoit qu'il y au- 
ra cette année 1,400 victimes 
d'accidents mortels, 75,000 ac- 
cidents, 25,000 blessures et 1,- 
500 blessures permanentes, Ces 
chiffres sont basés sur les ten. 
dances qui émergent des statis. 
tiques et des études antérieures, 

La moitié des victimes per- 


Les agents Esso Imperial lancent une 
grande campagne de sécurité sur la ferme 


Esso [mperial, par l'entremi- 
se de ses agents et distributeurs, 
lancéra cet été, l'une des plus 
grandes campagnes de Sécurité 
sur la Ferme jamais tenue au Ca- 
nada, Cinq provinces, la Colom- 
bie - Britannique, 1‘ Alberta, la 
Saskatchewan, 
l'Ontario, bénéficieront de cette 
initiative, 

Cette campagne de sécurité 
offre À prix spéciaux quatre ar- 
ticles d'équipement de sécurité 
pour la ferme, Ce sont ies 
casques protecteurs, les lampes 
de süreté, les extincteurs chi- 
miques et les trousses de pre- 
miers soins, format industriel 
articles que l'on pourra se pro- 
curer Chez les agents Esso de 
ces cinq provinces, 

Selon Imperial Oil, la campa- 
gne devrait apportér un soutien 
important À la Semaine nationa- 
le de Sécurité sur la Ferme, par 
rainée par la Ligue canadienne 
de Sécurité et qui aura lieu du 
20 au 26 jutilet, les effets de 
la campagne nationale officiel. 


Achetez tous vos vêtements 
d'enfants chez les 
frères Tougas, propriétaires de 


Jack and Jill 


sAvenue Jasper, à l'ouest de 
l'Hôtel] Cecil 
” Centres d'Achats 


Westmount et Bonnie Doon 
Meadowlark et Northgate 


le Manitoba et: 


le, puisque la campagne Esso, 
commençant le premier juillet, 
se poursuivra pendant les mois 
de juiliet, août et septembre, 

Les agents Esso Imperial par- 
ticipent pour la deuxième année 


consécutive à une campagne de: 


Sécurité sur la Ferme, mais le 
programme de cette année est 
beaucoup plus étoffé que celui 
de l'année dernière, En 1968, 


on n'avait mis l'accent que sur . 


l'utilisation des casques protec 
teurs et Esso les offrait À prix 
réduit avec l'achat d'un produit 
Esso, alors que cet achat n'est 
pas requis cette année, 

En 1968, les fermiers cana- 
diens ont acheté 18,000 casques 
protecteurs chez les dépositai- 
res Esso ce qui prouve qu'ils re- 
cherchent une plus grande sécu- 
rité sur la ferme, 

Selon les prévisions, 1a parti- 
cipation des fermiers devrait &- 
tre encore plus encourageante 
cette année, étant donné que l'of- 
fre spéciale comprend mainte- 
nant quatre articles importants 
et qu'elle ne dépend pas de l'a- 
chat d'un produit Esso, Lesfer- 
miers auront ainsi toutes les 
chances de réduire le nombre 
d'accidents de la ferme, ou du 
moins d'en limiter les consé- 
quences, 

La campagne de sécurité de 
1969 aura une large diffusion 
dans les principales publications 
agricoles, dans les quotidiens 
et hebdomadaires et & la télévi. 
sion, La publicité se fera aussi 
par la poste, par des affiches, 
des collants et des boutons, ces 
derniers portant l'inscription 
‘’Séeurité d'abord!!, 


dront la vie dans des accidents 
de la circulation, Le taux des 
accidents à la maison dépasse 
aussi la moyenne nationale, 

Mais le nombre des accidents 
mortels dûs à l'outillage agrico- 
le augmente deux fois plus rapi- 
dement que celui des accidents 
à la maison et sur la route, A- 
lors que le nombre des acci- 
dents mortels est âla baisse dans 
la plupart des autres industries, 
celui des décès dûs à l'outillage 
agricole par 100,000 fermiers 
a doublé entre 1956 et 1966, se- 
lon une étude de la Commission 
royaie d'enquête sur l'outillage 
agricole. 

Durant la même période, lapo- 
pulation rurale est passée de 2,- 
734,000 à 1,951,000, etle nombre 
des tracteurs, de 499,500 à 597, - 
000, 

Le nombre anormalement éle- 
vé des victimes de ces accidents 
chez les jeunes enfants est enco- 
re plus troublant, 

L'étude de la Commission 
royale d'enquête révèle que les 
enfants de moins de 5 ans re- 
présentaient 12 p. 100 des vic- 
times d'accidents mortels dûs 
À l'outillage agricole de 1962 
À 1966 inclusivement, Les deux- 
tiers de ces jeunes enfants fu- 
rent victimes d'écrasement, Les 
moins de 10 ans représentaient 
20 p. 100‘des victimes, ‘ 

Les jeunes gens de 10 à 19 


‘ans, dont la moitié furent écra- 


sèés ou victimes d'un capotage, 
représentaient 17 p. 100 du to- 
tal des victimes; ce qui veut di- 
re qu'un trop grandnombre d'en- 
tre eux étaient montés sur des 
machines non prévues pour des 
passagers ou les conduisaient 
sans la force et l'habileté né- 
cessalres, 

Les fermiers peuvent préve- 
nir un grand nombre de ces ac- 
cidents en interdisant À leurs 
enfants de monter sur les trac- 
teurs ou de les conduire avant 
d'en avoir la compétence vou- 
lue, Cependant, la conception 
des véhicules est importante el- 
le aussi, 

L'installation de cadres pro- 
tecteurs, d'arceaux de sécurité 
st de cabines résistant à l'écra- 
sement a réduit de 50 p. 100 
le nombre des décès düs aux 
capotage lorsque ces dispo- 
sitifs de sécurité ont été ren- 
dus obligatoires en Suède, ‘ 

Une fois de plus, le Conseil 
signale .que les enfants n'ont pas 
leur place autour de ces puis- 
santes machines qÜ'utilise une 
profession complexe, 


16 juillet 1969 


LE FRANCO-ALBERTAIN | 


13 


Décoration murale fabriquée à la maison | 
Idée-cadeau pour la chambre de bébé 


Si vous cherchez ün cadeau de 
naissance qui sort de l'ordinai- 
re ou si vous voulez offrir un 
souvenir à une petite amie ou 
nièce, optez pour une décora- 
tton pour la chambre à coucher, 
Un joli bibelot coloré n'est-11 
pas toujours le bienvenu? Un 
petit coussin, un mobile ou un 
tableau, par exemple, 


Voici une idée-cadeau qui ne 
pourra manquer de plaire: une 
série de plaquettes murales âre- 
Liefs représentant divers ani- 
maux-ou une collection de pois- 
sons fringants. De plus, vous les 
faites vous-même dans votre cui- 
sine, pour quelques sous et sans 
talent pré-requis Tout ce qu'il 
vous faut, c'est une pâte ämode- 
ler maison que vous confection- 
nerez avec deux ingrédients cu- 
linaires: du bicarbonate de sou- 
de et de .la fécule de maïs, 


Voici le procédé: bien mélan- 
ger dans une casserole 2 tasses 
de bicarbonate de soude(une bof- 
te d'une livre), 1 tasse de fécule 
de maïs et 1-1/4 tasse d'eau froi- 
de. Porter À ébullition en re- 
muant constamment et continuer 
de cuire jusqu'à l‘obtention d'une 
pâte épaisse, semblable à une pu- 
rée de pomme de terre légère, 


Verser sur une assiette, couvrir 


. d'un linge humide et laisser tié- 


dir. Pétrir quelque peu, comme 
de la pâte, Après avoir réservé 
une poignée de pâte À modeler 
que vous travaillerezimmédiate- 
ment, glisser le reste dans un 
sac de polyéthylène, fermer et 
garder ainsi jusqu'au moment 
d'employer À nouveau, Abais- 
ser la pâte À 1/4 pouce d'épais- 
seur avec un rouleau, sur un pa- 
pier ciré. Découper des ani- 
maux ou des poissons avec des 
emporte-pièce à biscuits ou avec 
un couteau bien affûté, en suivant 
un modêle coupé dans une revue, 
Déposer les pièces ainsi obtenues 
sur la grille du four pré-chauffé 
À 350 degrés, couper le feu et 
laisser sécher durantenvironune 
demi-heure ou jusqu'à ce qu'el- 
‘06 soient dures, Peindre en cou- 


leurs vives À l'aquarelle ou à la ‘ 


gouache puls saucer dans du ver- 
nis pour leur donner un lustre 
semblable À celut de la cérami- 


que. 


Une fois les animaux termi- 
nés, couper une feuille de carton 
épais en carrés de 6 où 7 pouces 
de côté ou en rectangles de.6 
sur 12 pouces ou 6 sur 24 pou- 
ces, À votre gré. Peindre les 
cartons d'une couleur gaie, as- 


Un portraitiste se confie 


TORONTO - ‘Les Vanier ont 
été pour moi d'une telle gentil. 
lesse, Croyez-moi, ils m'ont 
choyé," rappelle l'artiste toron-* 
tois Clark Cunningham, qui aex- 
écuté le portrait officiel de feu 
le gouverneur général Georges 
Vanier, 

Le tableau est accroché À un 
mur du hall de la résidence of- 
ficielle du Gouvernement - Ri- 
deau Hall - À Ottawa, 

Cunningham se souvient d'a. 
voir rencontré le gouverneur gé- 
nérel en robe de chambre qui se 
rendait au petit oratoire dela ré- 
sidence, pour dire sesprières du 
soir, En revenant, il lui arri- 
vait de s'arrêter devant ma por- 
te pour me souhaiter - Bonne 
nuit, mon cher Clark, Que Dieu 
vous bénisse!!! 

M. Cunningham s'est vu com- 
mander quatre portraits officiels 
du gouverneur général, Les au- 
tres sont accrochés à la Cita- 
delle de Québec, au ministère 
de la Défense nationale, à Otta- 
wa, et À l'Institüt Vanier de la 
famille, 

À plusieurs reprises, de 1962 
À 1965, le peintre torontois vé- 
cut À Rideau Hall; une chambre 
À coucher à l'étage fut conver- 
tie en atelier pour son usage, 

“M. Vanier était d'uis ponc- 
tualité exemplaire, a rappelé 
l'artiste en interview, Il arrivait 
au studio, prenait sa pose et de- 
meurait calme, Il tenait aux dé- 
tails et l'exactitude de ses mé- 
dailles et uniformes lui impor- 
tait beaucoup. 11 se préoccupait 
tout autant de l'encadrement du 


portrait, Deux fois il vint me 
voir À Toronto pour parler des 
cadres, ! 


Un art disparu | 

À la résidence officielle, le gé- 
néral Vanier causait durant les 
séances de pose, 

“11 parlait de ses expériences 
de guerre et s'intéressait à mon 
père, lui-même ancien combat- 
tant de la Grande Guerre,!' 

Les Vanier avaient vu les oeu- 
vres du Torontois à l'Université 
de Toronto, où M, Cunningham 
avait exécuté les portraits de 
personnages importants de l'ins- 
titution, 

“Je sais que les portraits ne 
sont plus populaires, dit l'artis- 
te. Je sais que certains artistes 
torontois ne croient tout simple- 
ment pas qu'on puisse en réali- 
ser encore, Pour ma part, je 
crois en l'importance du momen 
qu'on capture, ‘ 

#11 y a un défi dans le change- 
ment constant d'un moment et 
d'une expression à l'autre chez 
les humains, !! 


Le peintre a étudié et voyagé 
en Europe - À Paris, Bristol, 
Glasgow et Madrid, Dans la ca- 
pilate espagnole, 11 a étudié de 
près les oeuvres de Vélasquez, 
au Prado, 

“Je ris d'entendre parler de 
subtilité À propos de la peintu- 
re actuelle, On ne connaît pas le 
sens de ce mot aussi bien que 
les vieux maîtres... 11 est si 
difficile de peindre de façon aca- 
démique,"! 


ON DEMANDE 


La Commission scolaire de Gravelboure désire les profes- 


seurs suivants: 


1 pour classe française - 2ième année - 
1 pour grade six - div. 2 - 3e année - 
1 pour science en 8e - 9e - 10e année - 


1 pour histoire en français et "Social Studies"' en 8e - 9e - 10e 


année - : h 
1 pour français en 8e - 8e - 10e année - 


Salaire selon échelle, 


S'adresser en donnant qualifications à: 
A.H, Lepage - Sec.-Trés., 


Gravelbourg, Sask, 


sortie À celles des motifs et une 
fois séchés, y coller les animaux 
avec de la colle blanche, 


Plutôt que d'acheter des ca- 
dres coûteux, soulignez le con- 
tour ou l'épaisseur des tableaux 
en les peignant de couleur con- 
trastante ou encore entourez- 
les d'un ruban adhésif de cou- 
leur. Collez au dos de chaque 
tableau un oeillet ou petit cro- 
chet métallique pour le suspen- 
dre, Vous serez fière d'offrir 
cette sage ménagerie qui é- 
gayera tant par la couleur que 
son originalité, la chambre d'un 
enfant aimé, : 


Il se ronge les ongles 


Se ronger les ongles, comme 
se sucer le pouce, est un moyen 
qu'emploie l'enfant pour soula- 
ger une tension ou une angoisse 
trop forte, nous dit la brochure 
publiée par lie ministère de la 
Santé nationale, intitulée Crois- 
sance d'un an à six ans. 


Durs et insensibles, les on 


gles se prêtent bien au mordil- 
lage, Une fois l'habitude prise, 
le tour des ongles devenu ru- 
gueux cause une irritation au lit 
de l'ongle À découvert, qui in- 
cite À nouveau À se ronger les 
ongles, 


L'empioi de moyen direct tel 
que les pièces de bandage aide- 
ra peut-être l'enfant À se rete- 
nir, mais ne fera qu'intensifier 
l'anxiété, cause même de l'ha- 
bitude, 


Bien polir les ongles et les 
tremper dans une huile douce 
diminuera. d'irritation et.-aide- 
ra l'enfant, Inutile de le gron- 
der, de le punir ou de lui en- 
duire les doigts de substances 
désagréables au goût La plu- 
part du temps, il ne s'aperçoit 


_ pas qu'il se ronge les ongles; 


intérieurement tendu il sent seu- 
lement le besoin de faire quel- 
que chose, 


Il est souvent difficile de dé- 
couvrir la raison qui pousse l'en- 
tant à se ronger lesongles. L'ha- 
bitude peut naître chez l'enfant 
forcé de rester inactif trop long- 
temps, qui ne peut pas courir, 
grimper ou jouer Âsa guise, Trop 
d'excitations, de commande- 


ments, de punitions, de répri- 
mandes peuvent aussi rendre un 
enfant ner veux, 


Mme N, Turgcon 


Si toutes les femmes du monde .- . 


voulaient se donner la main! 


Sophia Loren 


ROME - ‘'Le problême de la 
guerre et de la paix sera radi- 
calement différent le jour où les 
femmes contribueront avec -le 
même poids que les hommes pour 
décider du sort du genre hu- 


- main'*, déclare notamment So- 


hia Loren dans une interview 
accordée À l'agence ANSA, !'Cet- 
te paix, à laquelle nous aspirons 
depuis toujours, sera là, à por- 
tée de la main, le jour où nous, 
les femmes, nous représente- 


rons au moins la moitié de ceux 


qui prennent les décisions su- 
prêmes't, 

Evoquant la condition de la 
femme moderne dans la socié- 
té contemporaine, Sophia Lo- 
ren dit: ‘“’Bien que la lutte pour 
l'émancipation de lafemme mar- 
que dans le monde un nombre 
croissant de conquêtes, la réa- 
lité nue et crue est que la fem- 


me ‘est encore considérée com- 
me inférieure À l'homme’! et 
la grande actrice ajoute: "’Mê- 
me les sociétés hautement. dé- 
veloppées sont plutôt réticentes 


À ouvrir la porte des droits, - 


de tous les droits, À la femme"*, 

Sophia Loren, qui a été long- 
temps poursuivie, ainsi que son 
mari Carlo Ponti, pour bigamie, 
illustre son propos en prenant 
par exemple le délit d'adultère: 
“11 y a quelques mois seulement 
la loi italienne a supprimé la dis- 
crimination des sexes en matiè- 
re d'adultère, délit qui n'était 
imputable qu'à la femme, Mais, 
dans notre Europe si avancée, 
il existe encore trois pays très 
civilisés - la France, l'Autri- 
che et l'Espagne - où l'adultère 
est puni de façon différente se- 
lon le sexe du coupable, et tou- 
jours au détriment de la fem- 
me!?, ° : 

Au sujet des devoirs de lafem- 
me, Sophia Loren affirme: "’Au- 
jourd‘hui, beaucoup de femmes 
commettent l'erreur de croire 
que le mot “’émancipation'"' si- 
gntfie obtenir des conquêtes aux 
dépens de l'homme. . Il ne faut 
pas remplacer l'injustice du 
*’chauvinisme maculin®* par cel- 
le du ‘“’chauvinisme féminin‘, 
La vérité réside au contraire 
dans l'équilibre, dans l'intégra- 
tion réciproque des deux sexes, 
chacun étant conscient de ses l{- 
mites et de ses prérogatives na- 
turelles", 

f*La maison et la famille sont 
sans aucun doute le milieu le 
plus propre À la femme, même 
si ce don naturel a été déformé 
au profit de l'homme", conclut 
Sophia Loren, 


Les dix commandements 
des relations humaines 


Tous désirent être gentils avec leur entourage, ainsi donc 
nous aimons bien voir notre entourage gentil avec nous, Voici 
les dix commandements des relations humaines: 

1. Parlez aux gens, Un gentil bonjour met du soleil dans la vie, 
2. Souriez, C'est moins pénible que de froncer les sourcils, 


14 muscles au lieu de 72, 


3. Appelez chacun par son nom, 


l'oreille, 


4. Soyez aimables et prévoyants, 
Passionnez-vous pour ce que vous fai- 


5. Soyez chaleureuses, 
tes, 


Pas de vocable plus doux À | 


L'amitié engendre l'amitié. 


6. Montrez de l'intérêt à tout le monde et vous aimerez tout le 


monde, 


7, Soyez prodigues d'éloges et avares de critiques. 


"8. Tenez compte des sentiments des autres, 


gré. : 


On vous en saura 


9, Respectez l'opinion des autres, Il y a toujours trois versions: 
la vôtre, celle de l'autre... et la bonne, 7 


10. Cherchez À servir, 


Ce qu'on aura fait de bien dans la vie, 


c'est ce qu'on aura fait aux autres, 


Les entrepreneurs en funérailles ""Park Memorial Ltd. ont 


sÛes 


À leur emploi une personne de langue française qui se fera un de- 
voir de vous servir en français si vous le désirez, Park Memo- 
rial Ltd, peuvent s'occuper de funérailles n'importe où en Alber- 
ta, Ils ont des succursales À Vegreville, Mayerthorpe, Lamont, 


Smoky Lake, Vilna, Myrnam et Wildwood, 


sÛÜs 


PARK MEMORIAL LTD. 


“La Chapelle sur le Boulevard” 


2709 - 111e avenue, Edm. Téls. 422-2331 —- 4241633 


LE FRANCO-ALBERTAIN 


photographie 


LA COMPOSITION 


La composition nous rappor- 
te À l'ancienne définition grec- 
que du mot ‘’photographie!! qui 
veut dires écrire avec de la lu- 
mière, Et c'est ce que nous fai- 
sons chaque fois que nous pre- 
nons une photo, 

La composition c'est l'art de 
choisir et de disposer les sujets 
dans une photo, Lorsque vient le 
temps de prendre une photo, nous 
oublions souvent que la lumière 
elle-même est un sujet - aussi 
concret qu'un gratte-ciel - et 
devrait par conséquent être con- 
sSidérée comme teL 

Par exemple, une ombre im- 
portune gâtera une intéressan- 
te photo d'extérieur et un paysa- 
ge paraîtra terne ou spectaculai- 
re selon les effets combinés de la 
lumière et de l'ombrage, 

En tenant compte de ce fait 
important, vous pourrez étudier 
les règles de base qui entrent 
en jeu lorsque vous concentrez 
vos sujets dans le viseur, 

Tout d'abord, l'angle ‘'exact!!, 
Ne soyez pas embarassés d'avoir 
À faire le tour de votre sujet afin 
d'y déterminer le meilleur angle 
possible, Essayez aussi de le 
prendre sous différents aspects, 
Ceci peut se révéler très amu- 
sant, surtout si votre sujet est 
une jolie fille, 

Vous serez agréablement sur- 
pris des résultats si votre sujet, 
quel qu'il soit, un enfant, une 
fleur ou même un brin de laite- 
ron dansant au soleil, n'est pas 
placé directement en plein mi- 
lieu de la photo. S'il s'agit d'une 
personne, il vaut mieux la situer 
de façon qu'elle regarde en di- 
rection du centre, Ainsi, le re- 
gard du spectateur se portera 
naturellement sur la scène en 
général. 


_ Faites de la simplicité et de 


l'imagination vos caractéristi- 
ques de composition, 

. Réduisez votre scène à ses 
éléments les plus nécessaires, 
Puis, approchez-vous tant que 
vous le pouvez tout en gardant 
vos sujets au complet dans 1 
viseur, ‘ 
::Dans la photographie ci-des- 
sus, le photographe a créé un 
effet de profondeur encadrant! 
sôn sujet de branches À l'avant. 
plan, Remarquez comme elles 


sur le bateau qui remonte le 
cours d'eau, 

Les courbes ajoutent aux beau- 
tés du paysage; c'est pour cette 
raison que la ligne en forme d'S 
est très recherchée dans la com- 
position du pittoresque, 

Les cours d'eau sinueux, Îes 
chemins de campagne tortueux 
et. les jeunes filles en bikini 
sont donc des sujets favoris du 
photographe, ° 


Si votre photo groupe un nom- 
bre de personnes, faites en sor- 
te qu'elles soient occupées àfai- 
re quelque chose qui se rappor- 
te À la scène, 

Evitez de les faire ranger 
comme si elles étaient devant 
un peloton d'exécution, ce n'est 
pas le rôle de votre appareil! 

Finalement, assurez-vous d'un 
arrière-plan simple et dégagé 
qui avantagera votre sujet au 
lieu de distraire le spectateur, 


Imagination et simplicité: deux 
qualités qui feront impression et 
qui vous permettront de réaliser 
des photos que vous serez fiers 
d'exhiber, 


Comment faire valoir vos pho- 
tos? Nous traiterons cette ques- 
tion plus amplement dans la qua- 
trième partie de notre cours: 
“L'art de faire valoir vos pho- 
tos'!?, 


16 juillet 1969 


Règles de prudence pour le ski nautique 


Comme dans tous les sports il 
faut, pour le ski nautique, obser- 
ver certaines règles de prudence 
élémentaires pour sa sécurité et 
de courtoisie envers les autres, 

Avant tout, il est nécessaire 
d'être en bonne condition physi- 
que pour jouir pleinement de ces 
merveilleuses glissades sur les 
eaux. L'entrafnement prépara- 
toire est assez comparable àce- 
lui du ski de neige, En plus il 
est indispensable de savoir na- 
ger! 

Les rêglements en vigueur, 
établis selon l'expérience du pas- 
sé, exigent que le skieur soit por- 
teur d'une ceinture de sauvetage, 
qu'il y ait à bord du bateau-trac- 
teur un pilote et un observateur 
ayant À leur disposition un câble 
de secours et des bouées, En ce 
qui concerne l'embarcation pro- 
prement dite, la loi impose une 
force moteur en rapport avec la 
coque. Il est évident qu'un moteur 
trop puissant sur un petit hors- 
bord peut entrafner des acci- 
dents. 

Pour le skieur, il est bienten- 
tant de se faire admirer par les 
baigneurs et, de 1à à S'approcher 
le plus possible de la rive, il n'y 
a que quelques tours d'hélicepar- 
ticulièrement dangereux pour les 
nageurs, Les espaces réservés 
à ces derniers sont marqués par 
des bouées fixes, À chacun, ski- 
eur et nageur, il est fortement 
recommandé de ne franchir en 
aucun cas cette frontière de la 
sécurité, Le pilote engage éga- 
lement sa responsabilité s'il en- 
traîne un skieur inexpérimenté 
dans des secteurs où s'ébattent 
d'autres sportifs. Le skieur, 
lui, prend de gros risques en al- 
lant à l'aventure sans sa cein- 
ture, en voulant faire des proues- 
ses acrobatiques au dessus de ses 


possibilités, en n'observant pas 
les règles élémentaires de la 
prudence après les repas, 

Les statistiques révèlent for- 
mellement que les accidents in- 
terviennent toujours lorsque les 
lois de la prudence sont violées, 
Ils est indispensable de se plier 
À un véritable code de bonne 
conduite. Il y a, en effet, plu- 
sieurs manières de skier sur 
l'eau, tout comme sur les pis- 
tes de nos stations d'hiver, A- 
près avoir utilisé les deux ‘'plan- 
ches'! traditionnelles, on passe 
au mono-ski qui permet plus de 
fantaisie, mais demande une cer- 
taine expérience, La longueur 
des skis est déterminée ensuite 
par les goûts personnels du spor- 
tif qui désire faire de la vitesse, 
des sauts de tremplin, ou des fi- 
gures savantes, Il n'y a pas 
d'âge limite pour ce sport, Un 
enfant peut très bien le prati- 
quer, Il n'est pas rare, d'ail- 
leurs, de voir un papa faire du 
ski nautique en tenant son jeune 
fils sur ses épaules pour l'ini- 
tier aux premiers rudiments de 
cette discipline, Ainsi habitué, 
mis en confiance, le jeune se 
lancera rapidement et obtiendra 
d'excellents résultats, À la con- 
dition, bien sûr, que le pilote le 
remorque À une allure raison- 


nablé et prudente, | 

s'il est relativement aisé de se 
maintenir à la surface de l'eau 
en se faisant trafner sans la 
moindre fantaisie, 11 faut s'en. 
traîner sérieusement pour at- 
teindre de bons résultats, Sur 
ce point les moniteurs peuvent 
donner les meilleurs conseils, 
Au prochain Salon Nautique Na- 
tional, on pourra consulter des 
hommes d'expérience pour s'a- 
donner- ensuite À un sport gri- 
sant qui compte de plus en plus 


de fervents, ‘ 


ELLES SERONT PLUS 
BELLES SI VOUS 
DONNEZ DE VOTRE 
SANG AVANT DE PARTIR. 


Les dix commandements 
du parfait capitaine 


Pour profiter des plaisirs nautiques, il faut être prudent et 
observer certaines règles élémentaires, La Fédération des clubs 
nautiques du Québec, rappelle les dit commandements de sécurité 
sur l'eau, que l'on a aussi appelés les commandements du parfait 


capitaine: 


1- Tu ne chargeras pas trop ton embarcation. 
2- Tu n'utiliseras pas un moteur plus fort ou plus pesant que né- 


cesaire pour ton embarcation 


3- Tu auras toujours à bord une ceinture de sauvetage facile 


d'accès pour chaque passager, 


4- Tu apporteras toujours un extincteur chimique, une lampe de 
poche, des feux de signalisation, un coffre d'outils, un néces- 
saire de premiers soins, un sifflet ou une corne d'appel, des 
avirons et une ancre solide attachée À une corde À toute épreu- 


ve, 


5- Tu ne fumeras jamais en faisant le plein d'essence, 

6- Tu surveilleras constamment afin d'éviter tous les débris 
flottants, rochers, autres embarcations ou skieurs nautiques, 

7- Tu observeras toujours les règlements de route sur l'eau, tu 
seras toujours courtois, useras de bon sens et penseras tou- 


jours "‘sécurité!", 


8- Tü ne te rendras pas coupable de jeux dangereux, ne feras 
jamais de virages trop rapides, ne forceras pas ton moteur 
et ne conduiras pas en écervelé, 

9- Tu ne te laisseras pas surprendre par la tempête, car tu se- 
ras en route vers ton point de départ ou vers le rivage le plus 
près, au premier signe de mauvais temps. 


Tu n'oublieras pas de laisser tes nom et adresse et la des- 


criptlon de ton ernbarcation À quelqu'un avant ton départ, dé- ‘ 
clarant aussi ton lieu de destination et l'heure probable de ton : 


retour, 


contribuent À attirer l'attention  — 24" PA » | 


20 


À. 


.. 
. 


SAR SOS 


(SUITE) 


FR 
(4 


7 Quelques minutes après, six : 


“hommes en uniforme brun À 
--sgolet jaune, et commandés 
par un ädjudant, étaient devant 
da porte de Mateo, Cet adju- 
dant était. quelque peu parent 
‘de Falcone, (On sait qu'en 
‘Corse on suit les degrés de 
‘parenté beaucoup plus loin 
.".Qu'ailleurs,) 11 se nommait 
. Tiodoro Gamba: c'était un 
‘homme actif, fort redouté des 
bandits dont il avait déjà tra. 
qué plusieurs, 
- “Bonjour, petit cousin, dit- 
il à Fortunato en l'abordant; 
comme te voilà grandi! As- 
-tu vu passer un homme tout 
À l'heure? 
-Oh! je ne suis pas encore 


FEUILLETON FEUILLETON FEUILLETON FEUILLE TON & 
Mateo Falcone : 


Une nouvelle de PROSPER MERIMEE # 


DR RER PS LS 
si grand que vous, mon cou- 
sin, répondit l'enfant d'un air 
niais, ‘ . 

-Cela viendra, Mais n'as- 
tu pas vu passer un homme 
dis-moi? 

‘ -Si j'ai vu passer un hom- 
me? : 

-Oui, un homme avec un 
bonnet pointu en velours noir, 
et une veste brodée de rouge 
et de jaune? : 

-Un homme avec un bonnet 
pointu, et une veste brodée 
de rouge et de jaune? 

-Ouw, réponds vite, et ne 
répète pas mes questions, 

-Ce matin, M, le curé est 
passé devant notre porte, sur 
son cheval Piero, Il m'a de. 
mandé comment papa se por- 
tait, et je lui ai répondu... 


-Ahl petit drôle, tu fais le 
malin! Dis-moi vite par où 
est passé Gianetto, car c'est 
lui que nous cherchons: et, j'en 
suis certain, il a pris par ce 
sentier, ‘ 

-Qui sait? | 

-Qui sait? C'est moi qui 
sais que tu l'as vu, - 

-Est-ce qu'on voit les pas. 
sants quand on dort? 

-Tu ne dormais pas, vau- 
rien; les coups de fusil t'ont 
réveillé, 

-Vous croyez donc, mon 
cousin, que vos fusils font 
tant de bruit?  L'escopette 
de mon père en fait bien da- 
vantage. 

-Que le diable te confonde, 
maudit garnement! Je suis 
bien. sûr que tu as vu le Gia- 
netto, Peut-être même l'as. 

‘ tu caché, Allons, camarades, 
entrez dans cette maison, et 
voyez si notre homme n'y est 
pas. Il n'allait plus que d'u- 
ne patte, et 11 a trop de bon 


“ sens, le coquin, pour avoir . 


cherché à gagner le maquis 
en clopinant, D'ailleurs, les 


traces de sang s'arrêtent ici. 


-Et que dira papa? demanda : 


Fortunato en ricanant; que di- 
ra-t-1l s'il sait qu'on est en- 
tré dans sa maison pendant: 
qu'il était sorti? 

-Vaurient dit l'adjudant 
Gamba en le prenant par l'o- 
reille, sais-tu qu'il ne tient 
qu'à moi de te faire changer 
de note? Peut-être qu'en te 
donnant une vingtaine de coups 
de plat de sabre tu parleras 
enfin"! ‘ 

* Et Fortunato ricanait tou- 
jours. 

“*’Mon père est Mateo Fal- 
cone! dit-il avec emphase, 

-Sais-tu bien, petit drôle, 
que je puis t'emmener à Cor- 
te où À Bastia Je te ferai 
coucher . dans un cachot, sur 

"la paille, les fers aux pieds, 

‘et je te ferai guillotiner si tu 
ne dis où est Gianetto San- 
piero.'! 

L'enfant éclata de rire À 
cette ridicule menace, Il ré. 
pêéta: 

*’Mon père est Mateo Fal- 
conel . 


“Adjudant, dit tout bas un 
des voltigeurs, ne nous brouil- 
lons pas avec Mateo, 

Gamba paraissait évidem- 
ment embarrassé. Il causait 
à voix basse avec ses soldats 
qui avaient déjà visité toute 
la maison, Ce n'était pas une 
opération fort longüe, car la 
cabane d'un Corsé ne consis- 
te qu'en une seule pièce car- 
rée, L'ameublement se com- 
pose d'une table, de bancs, 
de coffres et d'ustensiles de 
chasse ou de ménage, Ce- 
pendant le petit Fortunato ca- 
ressait sa chatte, et semblait 
jouir malignement de la con- 
fusion des voltigeurs et de son 
cousin, . 

Un soldat s'approcha du tas 
de foin, Il vit la chatte, et 
donna un coup de baïonnette 
dans le foin avec négligence, 
et haussant les épaules, com- 
me s'il sentait que sa’ pré- 
caution était ridicule, Rien 
ne remua; et le visage de 
l'enfant ne trahit pas la plus 
légère émotion, . 

(A SUIVRE). 


«Tél. 509-6755. — 


16 juillet 1969 


Histoires pour rire 


Le jeune musicien et un ami: 
J'ai des voisins impossibles, 
A 1 heure, ce matin, ils ont cu- 
gné au plafond et A ma porte, Un 
tapage.. ° 
-Et qu'est-ce que tu as fait? 
-Rien, J'ai continué à jouer 


de la trompette, 
POELE 


Deux jeunes puces viennent 
de se marier. 

-Maintenant, dit Monsieur Eu- 
ce, nous allons préparer notre 
installation, Il nous faut une pe- 
tite chambre, une petite salle de 
séjour et une petite cuisine, 

-Dtaccord, répond Madame, 
Et où allons-nous loger? 

-Sur un gros chien À longs 
poils ou sur un chat angora, 

-Je préfère le chien, Comme 
cela, nous nous baignerons quand 
ilira à l'eau, ‘ 


CASSE-TETE. 


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LE FRANCO-ALBERTATN . 


UUTRE HOROSCOPE 


BELIER du 21 mars 
EST : 
20 avril 


Recherchez les situations qui 
peuvent améliorer votre ave- 
nir. Soyez très prudent dans 
| le choix de vos amis et asso- 
tiés, Apprenez à vous déten- 
dre et calmez vos nerfs. 
TAUREAU , du 21 avril 


x LS 
AÛ7 20 mai 


| Ne faites pas votre travail 
a moitié, et vous serez surpris 
des résultats. Tâchez de con- 
server votre enthousiasme, 1! 
ne faut pas que vos camarades 
méprennent l'amitié pour d'au- 
tre chose, Reposez-vous. 
GEMEAUX du 21 mai 

MI : 

21 juin 

Faites preuve de patience et 
pondération: admettez que 
Vous faites des erreurs s'il y à 
lieu. Soyez plus compréhensif 
avec votre famille. Un être 


cher a besoin de votre encou- 
ragement, Calmez-vous. 


CANCER dü 22 juin 


LS : 
«s 22 juilict 


Ne manquez pas d'attentton 
dans les détails d'une nouvel- 
le opération. Attention aux 
difficultés provoquées par vu- 
tre humeur, avec personnes 
aimées, N'abusez pas de bois- 
sons 


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LION du 23 juillet 
au 
23 août 
Travaillez sur des projets ‘ 
longtemps retardés. Rendez- 
vous à la complétion. Vous 
découvrirez qu'une personne 


intéressante s'occupe de vous 
VIERGE du 24 août 


ET :… 


Prenez plus de responsabili- 
té dans votre travail et faites 
preuve de stabilité. Acceptez 
une invitation qui peut avoir 
d'importantes conséquences. 


BALANCE du 23 sept. 
Fr À au 
23 oct. 


Ne piétinez pas trop sur 
place, vous avez beaucoup de 
travail à compléter. N'oubliez 
pas qu'une contrariété senti- 
mentale n'a rien à voir avec 
le travail. Il vous faut relaxer 


davantage, et reposez-vous. 
SCORPION du 24 oct. 
au 
22 nov. 
Entreprenez de nouvelles 
vwpérations mais seuiement 


après avoir étudié tous les as- 
pects de l'affaire. N'essayez 
pas d'embarasser les parents 
de vos amis. N'abusez du boire 
“ou du manger. 
SAGITTAIRE du 23 nov: 
ER : 

f 21 déc. 

N'achetez pas rien sans avoir 
d'abord examiné vraiment les 
promesses qu'on vous a fait. 
Attention aux avances qu'une 
personne de l'autre sexe, vous 
tait. Ne risquez pas d'être sur- 
pris par une personne fidèle. 


CAPRICORNE du 22 déc. 


BIS 2. 
po 20 janv. 
N'entreprenez jamais rien 

d'important, sans avoir au pré- 
alable examiné avec attention 
tous les détails. Pas d'abus 
avec des personnes que vous 
rencontrez pour une première 
tois. Ne tentez pas des proues- 
ses sportives trop difficiles. 

VERSEAU du 21 janv. 

au 
19 fév. 
Rappelez-vous qu'il est fa- 
cile de perdre des amis eu 
leur prêtant de l'argent. Soyez 
sur vos gardes, on jalouse vos 
succès. À la maison on vous 

&âte. Attention, pas trop d'ex- 

ercices. . . . 

POISSONS du 20 fév. 


ESX : 
Le. 20 mars 


Peusez longuement avant de 
changer de situation. Adap- 
tez-vous aux désirs d'une per- 
sonne que vous rencontrez: 
Vous avez grand besoin de cai- 
me et la détente est une chose 
essenticile, Calmez vos nerfs. 


LE DOCTEUR PIT QG CELA S'EST PASSÉ HIER 
À TEOÏS HEURES DE L'APRÈS-MIDI, JE SOUP- 
ONNE 301 SEAU-FILS, MAIS CELUI-CI À UN 


Ces deux lutins ont cru entendre un bruit suspect et ils sont al. 


lés voir ce qui se passe, Mais allez-vous dire, pourquoi faire deux 
dessins exactement pareils? C'est qu'ils ne sont pas tout À fait pa- 
reils, en les examinant bien vous constaterez huit différences, Les- 
quelles? ‘ 
‘ojloip R SE US SANOT} SOI ‘8 fSIT9ANOS 294989 UFINT VE 
‘e110d EL SUEP 9IQWO,T ’L . *siarmos ‘£ 
OUISJUEI UT SUEP 81804 ET "9 ‘uoanjuts9.np #10n0q ‘z 
‘ouLoquer 1 op neeute,l G ‘aU2E)SNOU :83[0P 8P UNI ‘I SUOFNIOS 


74 VOILA SA PHOTO AUJOURD'HUI DANS LE JOUR- 7 ALI IL D 'Y A Abtert CHET 
L'ÉDITEUR . RIEN DE BIEN REMARQUABLE . 
J'AI TOUT DE MÊME L'IMPRESSION QU'IL 


NAL DE CLAIREVILLE ,'iL PARAIT AU'IL À FAIT 

ACTE DE PRÉSENCE DANS UNE RÉCEPTION HIER. 

À TROIS HEURES. CELUI QUI TEAIT RÉCGPTION 

EST L'ÉDITEUR OU JOURNAL DE CLAIREVILLE . 
ALLOWS LUI RENDRE VISITE. 


ALIBI. 


17: EX VOILÀ 2 NOUS POUVONS ARRÊT 
LE BEAU-FILS, IL S'EST TRAHI ur ! 
L'ÉDITEUR ÉTAIT AU COURANT DE 
L'APFAIRE , C'EAT CLAIR. 


PAQUST SOUS LE BRAS. 
NE PREND QUE TROIS 2x 
MINUTES ? 


L7 


_ 


- € 


ea 


16 


LE FRANCO-ALBERTAIN 


. Les Canadiens deviennent adultes 


En adoptant sans opposition le 
projet de loi C-120 qui fait de 
l'anglais et du français les deux 
langues officielles du pays pour 
tout ce qui relève de l'adminis- 
tration fédérale, la Chambre des 
Communes a concrétisé lundi 
soir, 7 juillet - date désormais 
historique -, l'une des rares pro- 
messes formulées par le chef 
du gouvernement, M Trudeau, 
pendant sa campagne électora- 
le, soit celle d'apporter Ala cons- 
truction d'une société juste cet. 
te pièce essentielle qu'est l'é- 
quité linguistique, 

Cette loi, une fois sanction- 
née, influera, on le sait, sur le 
fonctionnement des tribunaux fé- 
déraux qui seront alors tenus, 
comme les agences et minis- 
tères, de respecter le bilinguis- 
me. Elle ordonne de plus la 
création de districts bilingues 
À travers le Canada par un con- 
seil consultatif qui sera vrai- 
semblablement formé au cours 
de ‘été, et la nomination par 
le Parlement, d'un commissai- 
re linguistique doué du sens de 
la justice et de la conciliation, 
sorte d'ombudsman qui verra 
À ce que ladite loi soit partout 
observée, 

Les pilotes du bill MM, Gé- 
rard Pelletier et John Turner, 
respectivement Secrétaire d'E- 
tat et ministre de laJustice, mé- 
ritent d'être chaudement félici- 
tés pour leur travail. Celui de 
M, Turner, qui a recueilli dans 
l'Ouest les objections des pre- 
rmiers ministres provinciaux et 
qui a proposé dans la suite des 


VIMY 


Mme Albert Sabourin est ac- 
tueliement hospitalisée à l'hô- 
pital Immaculata de Westlock, 
Nous lui souhaitons un prompt 
et complet rétablissement, 

*kéké 

Nos sincères sympathies À M, 
Wilfred Seguin dont le père, M. 
Evangéliste Seguin d'Edmonton 
est décédé récemment, 

LEZLZ LL 

M. et Mme Antoine Gagné de 
la province de Québec visitent 
actuellement les familles Ga- 
gné et Bilodeau En compagnie 
de Mme Alice Gagné et de sa 
fille Juliette ils se sont aussi 
rendus à St-Paul y visiter M, 
et Mme Alphonse Gagné, 

M. et Mme Benoft Gagné ont 
récemment fait un voyage À Banff, 

M et Mme Roger Sabourin 
et leur famille se sont rendus 
à Radium au cours de la fin de 
semaine dernière, 

M, et Mme Antonio Regdmbald 
sont maintenant de retour de leur 
voyage À Vâncouver, 


BEAUMONT : 

Mme Ernest Gobell 
BONNYVILLE: 

Mme René Champagne 
BROSSEAU: 

Mme Ubald Ouellette 
CALGARY: 

” Mme Marie Leblanc 
DONNELLY : 

Mlle Evelyne Lefebvre 
FALHER: 

Mme Liltanne Johnson 
FORT KENT: 

M. Réal Croteau 
GIROUX VILLE: 

, Mme Alice Benoit 
GUY: 
‘ Mme Bernard Boulet 
JEAN-COTE: 

Mme Lucien Sasseville 
JOUSSARD: 

M. Léon Claveau 
LAC LA BICHE: 

Mme Adélard Durocher 
LA COREY: 

M. Jean-Claude Lajoie 
LAFOND: 

Mme À. Théroux 
LEGAL: 

Mme Rita Préfontaine 
MARIE-REINE: . 
Mme Ed. Chouinard 


. noi de balle-molle, 


NOS REPRESENTANTS 


amendements ne touchant pas la 
nature du projet mais le rendant 
plus acceptable, semble prati- 
quement terminé, Mais M, Pel- 
letier, qui avait à ‘vendre! l'i- 
dée À la population des Praf- 
ries et de la Colombie, estime 
que sa tâche doit être poursui- 
vie, afin que le bill ne devienne 
pas unélément de désunion, C'est 
pourquoi il se rendra mainte- 
nant dans les provinces mariti- 
mes, quitte À retourner À l'au- 
tomne dans les provinces de 
l'Ouest, que le premier minis- 
tre lui-même entend visiter bien- 
tôt dans le même but, 

Si nous nous réjouissons que 
les néo-dêmocrates et les cré- 
ditistes aient dans l'ensemble 
appuyé les libéraux pendant ce 
débat, nous devons remercier 
particulièrement le leader con- 
servateur, M. Stanfield,, d'avoir 
avec fermeté entrafné dans le 
même sens la majorité de ses 
députés, malgré l'opposition te- 
nace du vieux ‘‘Dief!' et d'une 
quinzaine de ses satellites, 

Cette première étape d'un 
audacieux programme destiné 
transformer le Canada, et mieux 
encore la mentalité des Cana- 
diens, est donc heureusement 
franchie, Et si l'on en juge par 
les éditoriaux des journaux de 
langue anglaise Atravers lepays, 
l'opinion générale est beaucoup 
moins hostile à ces changements 
qu'on ne le craignait lors de la 
publication de la première tran- 
che du rapport Laurendeau-Dun- 
ton. 

Pour nous, qui réclamons de- 
puis si longtemps l'égalité offi- 
cielle des deux langues auniyeau 


JEAN-COTE 


Le 26 juin dernier, la maison 
de M. et Mme Jacques Tailleur 
a complètement été détruite par 
le feu. Pour leur venir en aide, 
les paroissiens avaient organi- 
sé une soirée le 4 juillet et une 
belle somme d'argent fut alors 
recueillie et de nombreux ca- 
deaux offerts, 

M et Mme Tailleur désirent 
remercier tous ceux qui ontcon- 
tribué À cette soirée, soit par don 
d'argent, cadeau ou autrement, 
PPT 

Le 27 juin, Mgr Routhier con- 
firmait 23 garçons et filles de 
la 5e et 6e années, Après la cé 
rémonie, il y eut goûter au sous- 
sol de l'église organisé par les 
Dames Chrétiennes, 

COPTE 

Nous aurons, le 27 juillet, tour- 
Il y aura 
lunch sur place et tous sont cor- 
dialement invités À se joindre À 
nous, 


MALLAIG: 

Mme Jeannine Amyot 
McLENNAN: 

Mme Simone Frey 
MORINVILLE: 

Mme Eddy Bachand 
PICARDVILLE: 

Mme A. C. 
PLAMONDON: 

Mme Jean Ménard 
ST-EDOUARD : 

Mme James Conneliy 
ST-ISIDORE: 

- Mme Marie Lavoie 
STS-LINA: 

Mme Marcel Mahé 
ST-PAUL: 

Mme Germaine Caratozzolo. 
ST-VINCENT: 

M, Glibert Hébert 
TANGENTE: 
. Mme Donat Sylvestre 

. THERIEN: 

M. Léonidas Cadrin 
VIMY: , 

Mme Albréda Fortter 
IMMACULEE-CONCEPTION: 

Mme J. Lamoureux 

. ST-JOACHIM: ; 

M, À. J. ST-Pierre 
ST-THOMAS: : 

Mme F. Baillargeon 


St-Louis 


fédéral, cette loi représente une 
victoire d'une très grande signi- 
fication, Nous la devons aux ef- 
forts de nos représentants à Ot- 
tawa, qui ont donné lÀ une preu- 
ve éclatante de leur sincérité, de 
leur savoir-faire et de leur pres- 
tige, 

Renaude LAPOINTE 

La Presse, 9-7 -69 


La Grande-Bretagne 
perd un de ses 
symboles les plus 
caractéristiques 


LONDRES - L'un des symbo- 
les les plus caractéristiques de 


- la Grande-Bretagne semble con- 


damné À la guillotine de la ré. 
volution vestimentaire mascu- 
line, 

Le chapeau melon perd de sa 
popularité. 11 est remplacé par 
des couvre-chefs de toutes les 
couleurs, acceptés par des mes- 
sieurs les plus sérieux et occu- 
pant des postes importants dans 
le monde des affaires, 

Les chapeaux en tweed, ve- 
lours vert ou coton bleu ont 
rejeté dans l‘ombre le tradition. 
nel chapeau melon de feutre noir. 

"Ce modèle n'est porté main- 
tenant que par des personnages 
anachroniques qui s'en tiennent 
à l'image des années 1960!!, sou 
lgne-t-on dans ‘‘Tailor and Cut- 
ter'*, magazine très influent en 
Angleterre, 

Le destin du “melon! reflè. 
te l’évolution changeante de no- 
tre époque, ‘La condition so- 
ciale symbolisée par le chapeau 
melon n'intéresse plus qu'un pe- 
tit nombre de gens", souligne 
le chapelier londonien Tim Gla- 
Zier. 

Par ailleurs, l'homme d'affai- 
res qui se rend À New York 
par avion, veut porter un cha- 
peau qui n'attire pas l'attention 

son arrivée dans la métropo- 
le américaine, 

Le chapeau melon fut pendant 
longtemps l'accessoire vesti- 
mentaire attitré des banquiers 
londoniens, mais parmi ces der- 
mers, rares sont ceux qui en 
portent maintenant, 

“Je suis moins intéressé au 
chapeau qu'à la tête qu'il recou- 
vre!!, a dit pour sa part, un ban- 
quier moderne, 


LEGAL 


M, et Mme Léo de Champlain 
ainsi que M, et Mme Jos Théber. 
ge se sont rendus À Falher pour 
assister au mariage de leur cou- 
sin, M. Laurent Lemire, 

CCPTT 

M, et Mme Achille Bergevinet 
leur famille ont assisté au ma- 
riage de leur garçon Guy, À Ber- 
win; il en va de même de M, et 
Mme Lucien Bergevin, M. et Mme 
Adrien Pelletier, Denis et Bobby 
Pelletier, M, et Mme Antonio 
Pelletier ainsi que Mile Rachelle 
Brisson, 


LEZ LE) 


M. Maurice Montpetit travail. 
le actuellement à Faro, dans le 
Yukon et il y demeurera pour 
quatre mais, 
CPETE 

MM. Michel Nault et Ben Van 
de Walle ont récemment gagné 
‘un voyage dans l'est et y sont al- 
lés en compagnie du Pêre Dou- 
cette de St-Paul, 

CPP 

‘Se rendaient en excursion de 

pêche en fin de semaine derniè. 


rez M. ot Mme Adélard de Cham | 


plain, M, et Mme Albert de Cham 
plan, MM. Léoet Richard Mau- 
Es ainsi que M, Rock Regim- 


16 juillet 1969 


Ordination sacerdotale.… 


(suite de la page 1). 
tamille, des missionnaires, des 
professeurs dans l'achemine- 
ment de Gérard Bourbeau vers 
le sacerdoce. Tous ont pu sa- 
vourer l'affection que M, le Juge 
manifesta à l'endroit du sacer- 
doce et de l'Eglise, Au nom de 
tous, il félicita le nouveau pré- 
tre et invita les convives À boire 
en son honneur, 

Le président invita l'abbé Gé- 
rard À répondre au toast. 

L'abbé Bourbeau répondit en 
soulignant la reconnaissance 
qu'il devait au Seigneur d'abord, 
ensuite À son père défunt, à sa 
mère, À ses frères et soeurs, 
Il indiqua que l'unité de sa fa- 
mille fut toujours pour lui une 
grande consolation et un grand 
avantage pour toute la famille 
malgré les distances qui ont sé- 
paré ses membres, Le plus 
grand témoignage de l'unité de 
la famille Bourbeau se lisait sur 
les visages épanouis et joyeux 
des membres de Ja famille en ce 
jour où Gérard est devenuprêtre, 

11 exprima aussi sa gratitude 
envers ses professeurs, prêtres 
et laïcs, ses anciens compagnons 
de collège, ses devanciers dans 
l'agriculture en particulier, M. 
J.-M, Fontaine, 

ll remercia l'abbé Croteau de 
s'être montré si accueillant avec 
les religieuses, hommes et fem 
mes de la paroisse pour lui per- 
mettre d'être ordonné À Cold 
Lake. 


Avant même le début de la sal- 
son régulière, plusieurs experts 
s'accordent à prédire une an- 
née très fructueuse - peut-être 
même le championnat et la cou- 
pe Grey - aux Argonauts de To- 

“ronto.… À condition, disent-ils 
tous, que le quart-arrière Wal. 
ly Gabler connaisse une saison 
aussi bonne ou meilleure que l'an 
dernier, 


10010 - 109e rue, 


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A l'étranger — $ 6.00 par année . 


Enfin c'est Mgr Morin, de 
Prince Albert et son chancelier 
Mgr Marcial Leblanc qui furent 
l'objet de fa reconnaissance pour 
avoir parcouru une si grande 
distance pour rendre possible 
ce grand événement cette jour. 
nèe-là, 

Tous ceux qui ont à coeur l'a. 
vancement de l'Eglise seront 
heureux de cetteordination, Mals 
ils le seront d'autant plus s'ils 
savent que M, l'abbé Bourbeau 
apporte À l'Eglise d'une façon 
plus spécifique maintenant, une 
expérience vaste, perlée de suc. 
cès et soutenue d'une savante 
préparation, 

Disons brièvement que Gérard 
Bourbeau a décroché son B,A, 
au collège des Jésuites d'Ed. 
monton en 1938 et qu'en 1943 il 
mérita son B,S.A, de la Facul- 
té d'agriculture de Laval, C'est 
à l'Université du Wisconsin qu'il 
obtint sa Maftrise en Sciences 
en 1946 et son Ph. D, à cette 
même institution en 1948, . : 

Depuis ce temps-là il ensei- 
gna avec succès dans plusieurs 
universités des Etats-Unis et 
du Canada, Ses expériences, 
ses travaux de recherches et 
sa compétence ont été recon- 
aus d'une façon spéciale alors 
qu'il fut choisi pour représen- 
ter le Département d'Etat des 
Etats-Unis en Afrique et aussi 
en Amérique du Sud, Nouspour- 
rions aussi mentionner sa car- 
rière militaire pendant la der- 
nière grande guerre et sa com- 
pétence dans l'organisation de 
facultés universitaires, 

C'est en 1964 qu'il commen- 
ça ses études théologiques pour 
obtenir son baccalauréat en 
Théologie en 1967 et sa licence 
en 1969, En septembre de cet- 
te année il écrira ses examens 
en vue de son degré de Maftri- 
se en Théologie. 

Ses nombreuses expériences 
dans l'enseignement universitai- 
re, ses diplômes et degrés, ses 
recherches scientifiques dans 
notre pays et à l'étranger, n'ont 
pas assouvi sa soif de servir 
le Seigneur. C'est alors qu'il 
a répondu À la Voix qui depuis 
longtemps l'invitait, 

M, l'abbé Bourbeau a déjà 
un engagement comme profes- 
seur À l'Université Laval pour 
janvier prochain, 

Nous souhaitons à l'abbé Gé- 
rard Bourbeau le plus grand 
succès dans la vigne du Seigneur! 


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